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vendredi 25 février 2011

Angolagate: six ans de prison ferme requis contre Falcone et Gaydamak et du sursis pour Pasqua - 20minutes.fr

Angolagate: six ans de prison ferme requis contre Falcone et Gaydamak et du sursis pour Pasqua - 20minutes.fr

JUSTICE - Arcadi Gaydamak est en fuite...

Deux peines de six ans de prison ferme ont été requises vendredi contre les hommes d'affaires Pierre Falcone et Arcadi Gaydamak jugés par la cour d'appel de Paris dans l'affaire de l'Angolagate, un trafic d'armes présumé à destination de l'Angola en guerre dans les années 90. Deux amendes de 375.000 euros et 5 millions d'euros ont été requises respectivement contre Pierre Falcone et Arcadi Gaydamak.

>> Les grandes figures de l'affaire

C'est la peine dont avaient écopé en octobre 2009, devant le tribunal correctionnel, Falcone, 56 ans, détenteur de la double nationalité française et angolaise, et Gaydamak, 58 ans, franco-israélien d'origine russe.

Gaydamak en fuite

Pierre Falcone, qui a assisté à ses deux procès, est détenu à Fleury-Mérogis (Essonne) depuis le jugement de première instance. Son partenaire d'affaires, sous le coup d'un mandat d'arrêt international, est en fuite et n'a jamais comparu devant la justice française.

Les deux hommes sont poursuivis pour avoir organisé une vente d'armes à l'Angola, de 1993 à 1998, en pleine guerre civile, pour un montant de 790 millions de dollars, gagés sur les recettes futures du pétrole.

«Quand j'ai pris connaissance de ce dossier, j'ai été saisi de vertige face aux sommes en jeu», a déclaré dans son réquisitoire l'avocat général Michel Lernout, insistant sur «la gravité des faits».

Commerce «illicite»

Pour l'accusation, l'opération a été pilotée depuis le siège français de la société de Falcone, Brenco, et aurait dû être dûment autorisée, ce qui n'a pas été le cas. D'autre part, tout a été fait pour la dissimuler, au fisc en particulier. Il y a donc eu commerce «illicite».

La défense soutient que la vente n'avait pas besoin d'autorisation, puisqu'elle était opérée par une société slovaque et que le matériel n'avait pas transité par la France. Une peine de trois ans de prison avec sursis a par ailleurs été requise contre l'ancien ministre de l'Intérieur français Charles Pasqua.

© 2011 AFP

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