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vendredi 18 février 2011

[Video] Corsica Libera invite tous les Corses à s’unir pour une solution politique : CORSICA LIBERA

[Video] Corsica Libera invite tous les Corses à s’unir pour une solution politique : CORSICA LIBERA
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[Video] Corsica Libera invite tous les Corses à s’unir pour une solution politique

Conférence de presse à Aiacciu 17.02.2011
envoyé par Corsica_Libera. - L'actualité du moment en vidéo.
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Corsica Libera tinia una cunfarenza stampa in Aiacciu stu Ghjovi mattina, u muvimentu hà dattu u so parè nant’à u dibattitu nant’à a viulenza à l’Assemblea di Corsica è chjama i corsi à s’addunisce pà truvà una suluzione pulitica…

Eccu u testu di a cunfarenza stampa :
Comme on pouvait s’y attendre, le débat sur la « violence » à l’Assemblée de Corse a fait long feu. A aucun moment on n’a senti que l’Assemblée se saisissait d’un problème qui nous affecte, en l’abordant sur le fond et dans sa complexité. Nous regrettons pour notre part que de nombreux élus aient été dans le sens des services de l’État pour reproduire systématiquement les amalgames officiels entre violence de droit commun et action patriotique.
C’est une confusion permanente que véhiculent les services préfectoraux et la plupart des médias,y compris en Corse, et qui consiste à ignorer délibérément la différence entre ceux qui agissent pour la défense de la Corse et de son peuple et ceux qui agissent pour des motifs crapuleux. C’est une phraséologie bien connue et qui revient de façon récurrente dans la bouche des représentants de l’État, comme en témoigne les propos racistes tenus par le chef de la police Mr Leclair lors de son départ de Corse.
Il laisse la place à un autre haut fonctionnaire en service commandé, Mr Lelièvre,ancien responsable de la police politique, dite « DNAT » . Gageons qu’une campagne de manipulations et de barbouzeries, destinée à dicréditer et à affaiblir la revendication nationale corse,est en train de se mettre en place.
Corsica Libera ne partage pas la satisfaction générale qui a accueilli ce faux débat.
Pour les Nationaux en effet, un débat sur la violence ne saurait éluder le sort fait à la Corses et aux Corses, et qui constitue la première des violences : développement remis aux calendes grecques,solutions économiques et sociales attendues en vain depuis si longtemps,disparition programmée de notre Peuple minorisé sur sa terre, nié dans ses droits et spolié de son patrimoine foncier… L’équilibre de la Corse française est un savant mélange de beaucoup de répression et d’un peu d’argent public.
La Corse ne progresse pas, elle régresse, et nous trouvons surprenant que ce soit le préfet, et non l’Assemblée de Corse, qui s’épanche dans les médias pour parler de l’avenir des Corses. Contrairement aux discours officiels, nous pensons que l’arrivée d’argent public dans les grands chantiers structurants conjuguée à la spéculation foncière et immobilière, ouvre la porte à un système mafieux que désormais nul ne peut nier.
Que fait l’État en Corse ? Il ne développe pas, il contrôle et réprime les nationalistes,jouant par certains services de policiers et judiciaires un rôle de manipulation,montant les « bandes délinquantes » les unes contre les autres,comptant les morts qui se multiplient dans l’espoir de toujours faire le lien avec les nationalistes pour réprimer leurs revendications(voir les déclarations de Leclair lors de son départ);dans le même temps il met en place une colonisation de peuplement sans précédent , afin, disent les services, de combler le déficit démographique, sans que les Corses ne soient consultés. Voilà les fondements de l’action de l’État en Corse depuis le sinistre Bonnet.
Le comble est aujourd’hui la demande de certains anti-nationalistes, réclamant en réponse au mal-être et à la mauvaise situation économique et sociale dans notre pays,une augmentation des effectifs de police. Les nationalistes qui y sont confrontés quotidiennement ,savent que les forces de répression,toutes armes comprises(dont la Légion,les militaires ,les retraités de ces armes qui s’installent dans un si beau pays),quadrillent la Corse. Le problème n’est pas leur nombre supposé insuffisant-le préfet lui-même reconnaît un ratio très supérieur à la moyenne française-mais bien leur utilisation,alors que se multiplient les incidents dont pâtissent les personnes âgées et les travailleurs; alors que s’accroît le « mal vivre » dans les quartiers ghettoïsés, et que la drogue y circule au vu et au su de tous,et que les services sociaux de l’État et de la mairie camouflent tout…
Y a-t-il des solutions ?
Oui, si l’on veut bien entendre la parole du Peuple Corse et non celle des exécutifs de l’Assemblée de Corse. Celui-ci, pas plus que le précédent, n’osera jamais -on a pu le constater- s’opposer à Paris,ni sur les transports maritimes,ni sur les monopoles EDF, Vivendi ou Veolia, jamais les élus de quelque clan que ce soit n’exerceront les compétences que le peuple leur a confiées.
Corsica Libera n’attend rien de l’Assemblée de Corse dans sa configuration actuelle; elle stérilise les débats, gèle les évolutions et neutralise la voix des Corses.
Les scores réalisés par les deux formations nationales en mars 2010 ont exprimé un rejet profond du système . Il faudra bien admettre qu’aussi bien le corps électoral que la pratique politique devront être profondément reconsidérés pour mettre un terme à une crise qui dure depuis maintenant quarante ans.
Pourtant aujourd’hui et plus que jamais, la violence politique de l’État décuple l’entreprise de destruction de notre Peuple. Tous les moyens sont bons pour accomplir ce sinistre objectif:spéculations foncière et immobilière,colonisation de peuplement à la soviétique,répression anti-patriotique et francisation forcée de tous les espaces de notre vie sociale,économique et culturelle.
Cette violence aussi sournoise qu’efficace, les Corses doivent y répondre sans équivoque et de manière solidaire,afin d’opposer à la stratégie de l’État de vraies solutions pour enrayer la disparition programmée du Peuple Corse sur la terre de Corse.
Corsica Libera invite tous les Corses à s’unir autour de ses propositions pour une solution politique.
[Alta-Frequenza] Corsica Libera : bien distinguer les choses


Corsica Libera : bien distinguer les choses
(Laetitia Pietri – Alta Frequenza) – C’est justement le jour de la session à l’assemblée de Corse que Corsica Libera a tenu à s’exprimer au sujet du débat sur la violence qui eu lieu récemment à la Collectivité. Bien distinguer les choses entre violence politique et violence de droit commun. Le mouvement nationaliste a tenu à insister sur ce point. Pour lui en mélangeant tout assassinat, dérive mafieuse, violence politique, on a essayé de noyer le poisson. « La première violence c’est celle qui est faite aux Corses depuis des décennies par l’Etat » a dit le mouvement. Il aurait donc fallu deux débats pour Corsica Libera qui au passage critique la majorité actuelle de l’assemblée de Corse.
Ecoutez Pierrot Poggioli

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