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blog destiné à mes amis ,concerne : la Provence,l'Occitan,la Corse, la langue d'Oc, etc !!!

mardi 30 novembre 2010

Le chat et le chevreuil

Festival Les Givrés 2010 de Manosque - TV7 Campus


tv7sciencespoaix | 23 novembre 2010 | 0 aiment, 0 n'aiment pas
Reportage de TV7 Campus sur l'édition 2010 du festival Les Givrés de Manosque.
Vendredi 5 : Laids crétins des Alpes + Bananes Metalik
Samedi 6 : Boucan Clan + Papet J . Rit

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http://wvvw.tagged.com/sempreprovenco

Joan Baez - Amazing Grace (Live)

OWNI_Live!,

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BRÈVE PAR MEDIA HACKER LE 25/11/2010 - 16H52
Tags : dragon, espace, iss, nasa, spacex
LE FONDATEUR DE PAYPAL S’ENVOIE EN L’AIR
C’est un moment historique, bien qu’il soit passé inaperçu en Europe. SpaceX, une société californienne, vient d’obtenir de l’administration américaine la première licence commerciale pour l’atterrissage d’un vaisseau spatial en provenance de l’orbite terrestre.

Cette autorisation permettra à SpaceX d’honorer son contrat avec la Nasa: 1,6 milliard de dollars pour acheminer du matériel sur la station spatiale internationale (ISS). Le premier vol d’essai complet (module + lanceur) est programmé pour le 7 décembre 2010, les premiers trajets opérationnels pour 2011.

Ce nouveau service arrive au meilleur moment. La Nasa a quasiment achevé son programme de navettes spatiales (deux lancements sont encore prévus), et a abandonné en février 2010 le développement de la nouvelle génération de lanceurs (Ares). Une fois la dernière navette spatiale revenue sur terre, mi-2011, les États-Unis ne disposeront plus de la technologie nécessaire pour alimenter l’ISS.

De son côté, SpaceX a développé un module de transport, baptisé Dragon, aujourd’hui configuré pour le transport de fret mais conçu pour embarquer un équipage à terme. La fusée correspondante, le lanceur Falcon, est également produite par SpaceX.

L’ambition incroyable de cette société est portée par son fondateur, Elon Musk. Cet entrepreneur fou a fondé Paypal, SpaceX et Tesla motors, un constructeur de voitures électriques. Il a 38 ans.

Cette vidéo, réalisée en images de synthèse, présente le futur cycle de vol du module Dragon:

http://www.youtube.com/watch?v=2w3hPA4WpNE

Wikileaks reveals US' undiplomatic side


WikiLeaks, Hillary Clinton, et le corps du délit | Slate

WikiLeaks, Hillary Clinton, et le corps du délit | Slate
je cite :
En quoi les fuites de WikiLeaks sont-elles embarrassantes? Une dépêche secrète d'avril 2009, signée par Clinton, demande aux officiels du Département d'État de collecter les «données biométriques», y compris les «empreintes, photos d'identité, l'ADN et les scans rétiniens» de dirigeants africains. Une autre dépêche secrète ordonne aux diplomates américains postés aux quatre coins de la planète, y compris aux Nations unies, d'obtenir les mots de passe, les clés de chiffrement personnelles, les numéros de carte de crédit, ceux de leurs comptes de voyageurs fréquents, ainsi que d'autres données liées à des diplomates. Comme le décrit le Guardian, ces dépêches «montrent comment les États-Unis font de leurs ambassades une filière à part entière de leur réseau global d'espionnage».

Sauvegarder et développer les langues de Bretagne - Région Bretagne

Sauvegarder et développer les langues de Bretagne - Région Bretagne

Adamo , Tombe la neige

dimanche 28 novembre 2010

YouTube - Johnny Reid - Dance With Me

YouTube - Johnny Reid - Dance With Me
I can see it in your eyes,
You've had a long day,
let's lock the doors,
Pull down the shades,
Turn some music on,
Poor a glass of sweet red wine,
Let the candles burn put your hand in mine,
Dance with me,
Dont say a word, just dance with me.
Let the world outside dissapear,
Baby, what we got here,
is all we need
Dance with me
I kiss you goodbye,
In the early morning light
Some times i dont get home,
'till its cold and dark outside.
Baby here we are, were together all alone,
We've finally found a moment,
We can call our own
Dance with me,
Dont say a word, just dance with me,
Let the world outside dissapear,
Baby, what we got here, is all we need,
Dance with me, just close your eyes, dance with me,
Hold on tight, lets take it slow,
and dont let go,
Dance with me,
Dance with me,
Dont say a word just dance with me,
Let the world outside dissapear,
baby what we got here, is all we need
Dance with me
Dance with me
Dance with me.

samedi 27 novembre 2010

LOVELY BROWN sur Myspace Music - Ecoute gratuite de MP3, Photos et clips vidéos

LOVELY BROWN sur Myspace Music - Ecoute gratuite de MP3, Photos et clips vidéos

Paroles aux actes : Officialité de la langue corse. (Journal de la Corse) at L'INFURMAZIONE PULITICA CORSA

Paroles aux actes : Officialité de la langue corse. (Journal de la Corse) at L'INFURMAZIONE PULITICA CORSA

« Jean-Guy Talamoni, Corsica Libera : « Passer de la parole aux actes… » (Journal de la Corse)
Paroles aux actes : Officialité de la langue corse. (Journal de la Corse)
Closed Published novembre 28th, 2010 in Journal de la Corse, PULITICA, STAMPA
Officialité de la langue corse. Retour récurrent de la revendication nationaliste annoncé pour les prochains débats à l’Assemblée de Corse. Volonté compréhensible des mouvements qui portent cette revendication. A la fois démarquage et démarcation par une ligne. Celle qui sépare l a sphère individuelle de la sphère collective.

Il ne s’agit pas d’encourager l’usage privé du parler corse par les individus et de son apprentissage scolaire, voire de l’unification de ses dialectes. Ceci est du domaine de la culture scolaire universitaire et de la littérature.

Autrement dit, des compétences de l’Assemblée de Corse, de l’université de Corte et de l’Education Nationale dans ses écoles et ses lycées. Un effort sérieux a été accompli au cours de ces deux dernières décennies.

L’officialité est le caractère linguistique qui impose l’utilisation de la langue dans les actes publics et administratifs, depuis l’extrait de naissance jusqu’au testament et leur confère le sceau de l a validité légale dans toutes les situations de la vie publique. Cette officialité linguistique diversifiée existe en Belgique où se côtoient constitutionnellement quatre régions linguistiques (de langues française, néerlandaise, allemande et la région bilingue de Bruxelles).

La crise qui paralyse depuis un an l’activité gouvernementale belge témoigne des difficultés d’application de la coexistence de cette officialité. A telle enseigne que l’avenir même de l’Etat belge semble compromis. L’officialité des langues communautaires, par contre, n’est pas reconnue dans la République française. Et l’article 2 de sa Constitution dispose : « La langue de la République est le français. » Cet article est immédiatement suivi par l’article 3 relatif à la souveraineté nationale.

« Aucune section du peuple, déclare cet article, ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. » Voilà qui est clair : l’officialité en France, va de pair avec la souveraineté. L’unité française (« La France est une et indivisible » de l’article premier) est ainsi associée à l’article 2, concernant l’unicité de la langue, et à l’article 3, relatif à la souveraineté du peuple qui ne peut être sectionnée. Le français est donc la langue officielle sur l’ensemble du territoire. L’usage de la langue corse ne saurait de par la Constitution être imposé dans la vie publique. Le Conseil Constitutionnel a pu dire, par une décision du 15 juin 1999 que certaines dispositions de la « Charte européenne des langues minoritaires » étaient contraires à la Constitution parce qu’elles allaient à l’encontre de l’article 1er de celle-ci interdisant les distinctions « d’origine, de race ou de religion. » La marge de choix ainsi laissée aux groupes et conseillers de l’Assemblée de Corse paraît donc des plus restreintes.

Il paraît difficile d’envisager, si ce n’est la séparation pure et simple, que la Constitution puisse être modifiée sans porter atteinte au régime républicain lui-même, dans les conditions actuelles. Le retour en force des Etats dans la gouvernance de l’Union européenne laisse peu espérer de l’efficacité de celle-ci en la matière. L’Assemblée de Corse saura-t-elle réaliser la quadrature du cercle ? On peut le lui souhaiter.

Marc’Aureliu Pietrasanta

http://www.jdcorse.fr/JDC/article.php?article=670

Retrouvez tous les articles du Journal de la Corse sur http://www.jdcorse.fr/

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[Live] Statelogs: Un nouveau monde? » Article » OWNI, Digital Journalism

[Live] Statelogs: Un nouveau monde? » Article » OWNI, Digital Journalism
20h45: La France critiquée

D’après le Daily Mail, la France pourrait bien être vexée lorsqu’elle aura pris connaissance des rapports la concernant, échangés entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni. S’exprimant dans les colonnes du tabloïd, un officiel britannique souligne le consensus contre les Français:

Se plaindre des Français était presque devenu un sport.

Louis Capart - Ma Bretagne quand elle pleut



merci Claude ! magnifique ! je la dédie à ma grand-mère paternelle !! bisous !

Gard Claudine Paul donne une voix engagée à la langue occitane - A la une - Midi Libre

Gard Claudine Paul donne une voix engagée à la langue occitane - A la une - Midi Libre
A LA UNE
Édition du vendredi 26 novembre 2010

Photo Samuel DUPLAIX
GardClaudine Paul donne une voix engagée à la langue occitane



Depuis septembre, Claudine Paul est la nouvelle présidente de l’Institut d’études occitanes du Gard. À l’IEO, Institut d’études occitanes, à Nîmes, Claudine Paul partage son plaisir à lire la poésie de Max Rouquette avec une autre occitaniste qui ramène là un ouvrage dont l’édition est épuisée. La langue pour dire est la lenga d’oc, avec ses tonalités chantantes et son fond rocailleux. Bien sûr, il existe de la littérature classique et contemporaine, mais c’est surtout par l’oralité que l’occitan poursuit son chemin, malgré l’interdiction faite, au XIXe siècle, de la parler. Et c’est de cette manière que Claudine Paul compte bien la faire vivre, autour d’elle.

D’autant que l’occitan est une de ses langues maternelles. Georges Gros, conteur et écrivain occitan, fondateur de la Marpoc avec son ami d’Aimé Serre, formateur en pédagogie Freinet, est son grand-père. Sa mère, Lise Gros, également conteuse et enseignante à l’école de la Tour Magne, y a initié à l’occitan tous ses élèves, pendant vingt ans.

« Ils m’ont donné le goût de la langue, que je parlais à la maison, et l’envie de la faire vivre », souligne cette jeune femme de 36 ans, inscrite dans sa lignée de pédagogues, puisqu’elle est professeur d’occitan, au collège de la Gardonenque, à Brignon et à Saint-Génies-de-Malgoirès. Au sein du centre régional des enseignants occitans, elle milite pour le développement de l’enseignement de l’occitan. « L’an dernier, seulement quatre postes étaient proposés au Capes, au niveau national. Nous sommes obligés de nous partager entre plusieurs établissements. Être prof d’oc aujourd’hui relève de l’acrobatie. » Étudiante à l’université Paul-Valéry, où elle préparait deux licences, en lettres modernes et en occitan, elle s’était déjà insurgée contre cet état de fait. « Avec les copains de la section occitane qui préparaient le Capes, nous avons créé l’association Medoc, organisé des concerts des Fabulous Trobadors, sur le campus, recueilli 60 000 signatures sur notre pétition, obtenu 14 postes et fait connaître l’occitan à l’extérieur des cours. »

Aujourd’hui, Medoc a fait des petits, à Bordeaux, Toulouse et Pau et les “copains” d’alors qui animaient les apéros à la fac, sous le nom de Medoc sound system, sont devenus les Mauresque fraca dub. « C’est par la musique, la culture, que les jeunes viennent à l’occitan. C’est pour cela qu’il est important d’organiser le prochain concert de Moussu T. Moi-même, à 20 ans, entre la techno et les troubadours, je sentais une dichotomie. Massifia et ses textes engagés m’ont réconciliée avec moi-même. Je vis l’occitan de manière moderne. » À Télé Miroir et 7LTV, Claudine Paul a son émission, retransmise, à différentes heures, tous les jours. Depuis le début de l’année, pour les 40 ans du MLF, elle y fait des portraits de femmes occitanes comme, récemment, Céline Magrini, professeur à l’université d’Avignon, chanteuse de trobaïritz et auteur de livres pour enfants.

Sur Radio grille ouverte, à Montpellier, à Alliance +, à Nîmes, et Radio lenga d’oc, elle anime également une heure d’émission où elle donne la parole à ses collégiens de la classe d’oc, « pour créer des situations de paroles actives. Le contraire de “Repeat after me” ». Elle réalise des reportages sur l’actualité culturelle occitane. Elle y signe des chroniques d’humeur sous le pseudo Esther Lucada (l’idéaliste en oc), prochainement éditées. Et ajoute un agenda. « Je me sens comme un passeur de valeurs toujours actuelles, celles du fin amor : le paratge - protection des faibles, la convivencia - l’art de vivre ensemble, la jòia - le gai savoir. »

Le temps restant est consacré à l’IEO qu’elle représente, ce week-end, à Privas, lors d’un colloque sur la transmission familiale. « Nous aimerions former du personnel de crèches, travailler sur le bilinguisme précoce. » Un des nombreux projets qu’elle défend à l’IEO, comme dernièrement trouver des volontaires pour offrir des heures d’apprentissage d’occitan, au cours d’activités concrètes, de la vie quotidienne. Langue vivante à tous les niveaux.


Muriel PLANTIER

Cjhami Aghjalesi - Catena

vendredi 26 novembre 2010

Peter Green--I Can't Help My Self


L’ère des “curators” aurait-elle sonné? » Article » OWNI, Digital Journalism

L’ère des “curators” aurait-elle sonné? » Article » OWNI, Digital Journalism

Actualité > Pas de repos pour le cerveau des femmes !

Actualité > Pas de repos pour le cerveau des femmes !

Pas de repos pour le cerveau des femmes !

Retrouvez toute l'actu de Futura-Sciences sur : et n'importe quel mobile à l'adresse http://m.futura-sciences.com/

Par Claire Peltier, Futura-Sciences
Les femmes parviennent souvent moins bien à se détendre complètement au point d’oublier tous les soucis du quotidien. Et pour cause, le cerveau féminin aurait une plus faible capacité à se reposer que celui des hommes. Une différence qui trouverait peut-être sa source dans le taux des hormones sexuelles.

Parcourez notre dossier complet sur le cerveau
À l’image d’un réseau Internet où, quelle que soit l’heure, des internautes sont toujours connectés, notre cerveau n’est jamais complètement au repos. Même lorsqu’on ne pense « à rien », un circuit neuronal particulier, le « réseau par défaut » est toujours actif. C’est ce réseau qui s’active lorsque nous nous mettons à rêvasser, mais pour des tâches plus importantes, c’est le « réseau exécutif » qui s’active et permet de résoudre des problèmes cognitifs complexes.

Chez les patients présentant des troubles psychiatriques comme la dépression, la maladie d’Alzheimer ou la schizophrénie, le réseau par défaut est connu pour être perturbé. Pour mieux comprendre ces différences, les cerveaux d’hommes et de femmes volontaires sains et schizophrènes ont été analysés grâce à l’imagerie par résonnance magnétique fonctionnelle (IRMf) basée sur l’observation de l’oxygénation de certaines zones par le sang.

Des images des zones cérébrales activées ont été obtenues alors qu’ils effectuaient des tâches nécessitant une grande concentration (une rotation mentale d’une figure à trois dimensions), ou entre deux exercices (repos). Les chercheurs s’attendaient à obtenir des différences significatives entre schizophrènes et personnes non malades. C'est bien ce qui a été observé mais, en prime, l'équipe a mis au jour une différence du fonctionnement du cerveau entre homme et femme.

La faute au réseau par défaut

En ce qui concerne les personnes non malades, les cortex pariétal et préfrontal latéral (qui appartiennent au réseau par défaut) sont mieux irrigués et donc activés de manière significative chez les hommes au moment de la tâche de rotation, mais pas chez les femmes. Au repos, le réseau par défaut est en revanche plus actif chez les femmes que chez les hommes.


Les femmes auraient plus de mal à se détendre que les hommes, car l'activité cérébrale du « réseau par défaut » reste élevée. © Romaineolas, Wikimedia, CC by-sa 3.0
Ces résultats indiquent que le cerveau féminin a une plus faible capacité à se reposer, comme si les femmes pensaient toujours à ce qu’elles venaient de faire ou à ce qu’elles allaient faire ultérieurement, alors que les hommes quant à eux semblent plus loin de ces préoccupations. « L’activité accrue du cerveau au repos des femmes pourrait expliquer leur capacité à effectuer plusieurs tâches en même temps et à être plus introspectives », souligne Adrianna Mendrek, responsable de l'étude parue dans la revue Schizophrenia Research.

La testostérone, clé de la différence cérébrale homme-femme ?

Étonnamment, ce constat est à l’opposé de celui mis en évidence chez les sujets schizophrènes. L’activité cérébrale des femmes malades ressemble davantage à celle des hommes sains, et inversement. De plus, alors que les hommes réussissent en général mieux que les femmes les tâches mentales tridimensionnelles, les femmes schizophrènes ont obtenu de meilleurs résultats que leurs comparses masculins.

La mesure du taux d’hormone masculine (la testostérone) pourrait peut-être expliquer ce phénomène. Les femmes schizophrènes ont un taux de testostérone plus élevé que les femmes saines, et les hommes schizophrène ont à l’inverse un taux plus faible que les hommes sains.

Ces mesures ont montré une corrélation entre l’activité cérébrale et la testostérone, mais ne permettent pas d'affirmer l'existence d'un lien de cause à effet. De plus, « les différences en question demeurent faibles et ne sont pas relevées chez tous les schizophrènes » précise Adrianna Mendrek. De nouveaux travaux doivent donc compléter ces résultats.

Ce sujet vous a intéressé ? Plus d'infos en cliquant ici...




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L'activité cérébrale peut être observée grâce à l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (ici, un cerveau vu par IRM classique). © Ben Beiske, Flickr, CC by-nc-nd 2.0
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Le jeune fœtus rêve-t-il ? Oui, probablement...
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Introduction to the Fourth Dimension

Beautiful Nature II HD

jeudi 25 novembre 2010

Know your digital rights » Article » OWNI.eu, Digital Journalism

Know your digital rights » Article » OWNI.eu, Digital Journalism

New Media Rights: Know your online rights from JD Lasica on Vimeo.



KNOW YOUR DIGITAL RIGHTS

you work in online publishing, sooner or later you’ll bump up against the laws surrounding the Internet and intellectual property. New Media Rights provides assistance regarding new media, technology and copyright issues and also promotes citizen media efforts.

TAGS citizen journalism, intellectual property, Investigative Journalism, Medias, Mozilla Foundation, resources
BY JD LASICA ON NOVEMBER 25, 2010
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If you work in online publishing, sooner or later you’ll bump up against the laws surrounding the Internet and intellectual property.

Enter New Media Rights, a San Diego-based nonprofit that provides assistance regarding new media, technology and copyright issues and also promotes citizen media efforts. I recently sat down with the organization’s communications and information officer, Mera Szendro Bok.

If you receive a DMCA takedown notice, if one of your properties aggregates content from other sites, if you have a question about how fair use applies to a specific situation, New Media Rights offers a hotline where you can get free legal advice: (619) 591-8870.


Cultivating investigative journalism and citizen media

The nonprofit operates a public media studio helping local producers, who can get free access to a high-end Canon XL2 video camera, shotgun and lavalier microphones, a green screen, a dual-monitor G5 apple workstation, Final Cut Studio (including Motion, Soundtrack, and LiveType), as well as open-source programs for image editing, and video and audio capturing. See the NMR Declaration of a grassroots revolution. It’s all part of the organization’s efforts to promote community journalism and investigative reporting, especially at the local level.

New Media Rights also is working with the Mozilla Foundation to create Drumbeat San Diego (which I labeled San Diego Drumbeat in the video) to advance social activism, art projects and other community projects. The goal, they explain, is to create “a participatory event that will embody the best principles of Open Web, creating a venue for diverse groups to come together to discuss the future of the Internet, and advance projects that have an impact in our community and the broader world. Pitch a project, lend your skills, and get involved at Drumbeat.”

“It’s important that people be able to innovate and create new services,” Mera says. “I’m interested in creating more diversity of voices on television, on the Internet,” and 3-year-old New Media Rights is now a key player in the conversation around Internet governance.

I’m enormously grateful to Mera and her colleagues at New Media Rights for playing such a pivotal role in protecting our online freedoms and advancing citizen media.

The interview took place at last month’s Blogworld Expo in Las Vegas. I apologize for the poor lighting and all the noise in the background (note to self: next time find an empty room).

Additional legal resources for online publishers

• New Media Rights publishes how-to and legal guides for online publishers.

• See Socialbrite’s rich roundup of resources related to grass roots media and the law, including articles and tutorials on your rights as a photographer and videographer, whether you need your video subjects to sign a model release form and other materials.

• Also see Socialbrite’s best-on-the-Web direc to ries of free photos, free music and free video footage.

• See the Mid-Peninsula Community Media Center, south of San Francisco, and the Open Media Foundation/Denver Open Media for two more grassroots media production studios.

• The Electronic Frontier Foundation has long been defending digital rights and civil liberties in the online world.

• Why isn’t law part of the social media conversation? (Socialmedia.biz)

If you know of other legal resources or grassroots media studios for online publishers, please add them in the comments below.

——-

JD Lasica works with nonprofits, social change organizations and businesses on social media strategies. See his profile, visit his business blog, contact JD or leave a comment.

Photo Credits: Flickr CC

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Une véritable déclaration de guerre - Le Journal du Pays Basque

Une véritable déclaration de guerre - Le Journal du Pays Basque

mercredi 24 novembre 2010

Blog Stéphane Bortzmeyer: Comment résister aux agressions, une bactérie raconte

Blog Stéphane Bortzmeyer: Comment résister aux agressions, une bactérie raconte
Comment résister aux agressions, une bactérie raconte
Première rédaction de cet article le 10 Novembre 2010

Un article de Sandrine Etien dans La Recherche (numéro de novembre 2010), parle de la résistance inattendue d'une bactérie, Deinococcus radiodurans, aux radiations. Peut-on en tirer des leçons pour la fiabilité des réseaux informatiques comme l'Internet ?

Cette Deinococcus radiodurans résiste à des doses de radiations qui tueraient n'importe quel autre organisme (doses 50 à 100 fois plus élevées que la dose mortelle pour les autres bactéries). Comment fait-elle ? La plupart du temps, les radiations tuent en brisant l'ADN de la bactérie. Celle-ci peut certes réparer quelques coupures de son ADN mais il y a des limites : si la dose de radiation est suffisamment forte, l'ADN est coupée en tellement de morceaux (des centaines) qu'il cesse d'être réparable et la bactérie meurt. La résistance étonnante de Deinococcus radiodurans était autrefois attribuée à une solidité particulière de son ADN. Or, l'étude de K. Zahradka et ses collègues a montré que non, l'ADN de cette bactérie n'était pas plus solide qu'un autre, la survie de la bactérie tient essentiellement à ses capacités de réparation : Deinococcus radiodurans fait des backups. Quatre à dix copies de son ADN sont stockées à divers endroits de la bactérie. En cas de cassure, le mécanisme de réparation peut utiliser ces copies (puisque les cassures n'ont pas lieu au même endroit pour toutes) afin de reconstituer l'ADN original.

Mais Deinococcus radiodurans ne s'arrête pas là. Elle dispose aussi de mécanismes de protection de son mécanisme de réparation (car les radiations peuvent aussi endommager ce dernier). Et on n'a sans doute pas encore trouvé toutes les techniques de survie qui permettent à cette bactérie de résister, par exemple, à la stérilisation des conserves par irradiation.

Quelles leçons en tirer pour la protection de votre présence sur Internet ? D'abord qu'il ne faut pas forcément chercher uniquement la dureté aux attaques mais aussi la capacité de réparation. Avoir des données protégées, c'est bien. Avoir des copies en de nombreux endroits, c'est mieux. Ensuite, qu'aucune technique ne résout tous les problèmes à elle seule et qu'il faut donc disposer d'une boîte à outils bien garnie, permettant de faire face à toutes les situations. La « super-bactérie » devrait être plus souvent étudiée avant de concevoir des architectures informatiques résistantes...

(Aucun des articles scientifiques utilisés ici ne semble en ligne. Les mêmes scientifiques qui se plaignent qu'on utilise Wikipédia au lieu de Nature devraient se demander pourquoi...)

Version PDF de cette page (mais vous pouvez aussi imprimer depuis votre navigateur, il y a une feuille de style prévue pour cela)

Source XML de cette page (cette page est distribuée sous les termes de la licence GFDL)

Facebook et la censure : Comptes et pages Fan Corse supprimés | Unità Naziunale

Facebook et la censure : Comptes et pages Fan Corse supprimés | Unità Naziunale
Facebook et la censure : Comptes et pages Fan Corse supprimés

Facebook et la censure : Comptes et pages Fan Corse supprimés
novembre 24, 2010 A LA UNE, Corsica No Comments

Depuis quelques temps sur facebook se livre une guerre sans merci contre les comptes et autres outils de propagande Corse. Il y a quelques années en arrière, le compte Unità Naziunale qui possédait plus de 4000 amis avait été dévalidé pour non respect de la charte ‘faux compte’ », en effet facebook impose pour la création d’un compte une identité authentifiée (ou pas) avec un nom et un prénom. A la demande de changement de nom afin de ne pas perdre les contacts de ce compte, Facebook avait répondu par une fin de non recevoir pour des raisons de sécurité, Unità Naziunale était pour Facebook une entité « dangereuse ».

Depuis cette date, Facebook se charge de supprimer des comptes et des outils comme les groupes et pages d’entreprises (communautés) le plus souvent suite à des « signalements » de personnes ou groupes politiques ne supportant pas de voir des « activistes corses » sur la toile.

Dernièrement, une dizaine de compte qui sont à l’origine ou pas de la création de la page « Génération FLNC » en référence au DVD narrant l »historique de ce groupe clandestins ont été supprimé en même temps que cette page communautaire. Le compte officiel du webmaster d’Unità Naziunale a été purement et simplement supprimé de Facebook.

Dernièrement c’est le Forum des Peuples en Lutte et son administrateur qui ont été la cible de la censure sur Facebook.

Voici son communiqué :

Le compte facebook du FPL » Ghjuvà FPL » a été supprimé aujourd’hui. Nous ne connaissons pas les raisons de cette suppression,ni qui en est à l’origine. Nous ne pourrons jamais le savoir, par sécurité, nous affirment les administrateurs de Facebook.

Nous pouvons seulement supposer qu’il s’agit d’une plainte. En effet depuis quelque temps les plateformes du FPL sont la cible d’individus qui se plaignent auprès de nos hébergeurs. Ces plaintes sont le plus souvent agrémentées d’arguments farfelus comme celle ci :

» Ce site est un site de propagande assez frappant pour l’indépandisation des régions comme le pays basque ou la corse, étant donné les problèmes actuels avec ETA, un tel forum ne devrait pas être autorisé, il incite à la violence et au racisme »

Incitation à la violence, racisme, des accusations gratuites totalement infondées et honteuses. Nous nous battons depuis des années contre les identitaires et le Front National qui gangrènent internet et tentent de récupérer nos luttes. Tous ceux qui connaissent le FPL le savent, nous portons une vision ouverte des peuples, radicalement opposée à la xénophobie et au racisme.

La suppression du compte FPL sur Facebook n’est pas anodine, c’est un acte politique visant à éradiquer toute contestation de l’Etat français sur internet. Visiblement nous dérangeons quelques petits franchouillards et leur combat jacobin d’arrière garde. Mais que nos détracteurs en soient persuadés : il faudra bien plus que cette cyber-censure pour nous arrêter. Il faudra qu’ils viennent en personne nous couper les doigts s’ils veulent nous empêcher d’écrire et d’exister.

En réponse, nous allons bientôt créer un nouveau compte Facebook ainsi qu’un compte Twitter afin que notre voix porte encore plus loin. Nous invitons nos lecteurs, nos amis, nos soutiens, à diffuser largement ce communiqué.

Nous incitons aussi les autres sites, blogs, ou groupes ayant subi comme nous une suppression injustifiée sur la toile à nous contacter.

A nostra voce ùn si spinghjerà! / Nòstra votz s’atudarà pas! / Gure ahotsa ez da itzaliko!

http://forumdespeuplesenlutte.over-blog.com/article-censure-facebook-supprime-le-compte-du-fpl-sans-raison-61531982.html

Frank Sinatra - My Way - 1974 New York.flv - 4shared.com - partage et stockage de fichiers en ligne - télécharger

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lundi 22 novembre 2010

Ligue des Droits de l'Homme - Aurore Martin ne doit pas être livrée aux juridictions d’exception espagnoles

Ligue des Droits de l'Homme - Aurore Martin ne doit pas JUSTICE
Auteur de l'article : LDH
Aurore Martin ne doit pas être livrée aux juridictions d’exception espagnoles
Communiqué commun LDH, FIDH et AEDH
Six ans après une première tentative, les autorités espagnoles tentent d’obtenir, à nouveau, l’extradition d’une ressortissante française à raison de sa participation à diverses manifestations publiques et politiques organisées par un parti, légal en France, Batasuna.
L’arrestation d’Aurore Martin dans le cadre d’un mandat d’arrêt européen délivré par la justice espagnole, après un premier rejet récent pour insuffisance de motif d’une demande identique, atteste d’un acharnement relayé par les autorités françaises.

L’Association européenne de défense des droits de l’Homme, la Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme et la Ligue française des droits de l’Homme condamnent, une nouvelle fois, le recours à une procédure aussi peu respectueuse des droits de la défense et des libertés individuelles. Elle conduit, en effet, à ce qu’une personne soit poursuivie par les autorités d’un pays européen pour des faits que ses propres autorités nationales ne reconnaissent pas comme illégales.

Cette situation est d’autant plus inacceptable que les juridictions espagnoles qui demandent la remise de Mme Aurore Martin sont des juridictions d’exception, ont été dénoncées par la Cour d’appel de Pau comme ayant cautionné des actes de torture, et, pour cette raison, se sont vues refusées les demandes d’extradition formulées.

Enfin, cette démarche conjointe de la justice espagnole et du parquet français relève d’une volonté, non de lutter contre le terrorisme, mais de criminaliser des opposants politiques à l’initiative des gouvernements des deux pays.

L’AEDH, la FIDH et la LDH dénoncent cette entente entre Etats pour museler des opposants politiques en instrumentalisant la justice et appellent les autorités européennes à réviser profondément la procédure du mandat d’arrêt européen afin de garantir les libertés individuelles et à ne pas permettre de tels dévoiements de cette procédure.

Paris, le 19 novembre 2010.

Téléchargez le communiqué commun LDH, FIDH et AEDH.

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être livrée aux juridictions d’exception espagnoles

i messageri_manc'un addiu


manc'un addiu: chanson du groupe I MESSAGERI
Album: A MIO LETTERA 2005
www.imessageri.com

cette chanson évoque le dialogue irréel entre un père déchiré par la douleur et son fils qui vient de décéder dans un accident de voiture.

Manc'un addiu (Y Gérin / F Andreani)

Un aghju manc'appena durmitu
Sentu qualcosa d'indefinitu
Eppo issa chjama m'hà feritu
L'oimè in casa s'hè fattu nidu

Lu mio core hè marturitu
Chì di lenzolu sì ingutuppatu
In una stonda sì partutu
O tù figliolu, u mio solu meritu

Ma ti ne sì andatu...
Ma ti ne sì andatu...

Mancu un addiu, ghjustu pienti è caternu
Ch'aghju lasciatu partendu à l'eternu
È tù o Bà, amore à sempiternu
Mi mandi basgi da distrughje l'infernu

YouTube - Massoud_voce ventu_rughju di vita

YouTube - Massoud_voce ventu_rughju di vita
RUGHJU DI VITA
chanson en hommage au commandant
Ahmed Chah Massoud (1953-2001)
groupe: VOCE VENTU
images "Massoud l'afghan" de Christophe de Ponfilly.

RUGHJU DI VITA

Da i chjassi di sangue è e strade spaventu
Hè partutu u Lione à salutà u ventu
I so cumpagni fieri sò trà pientu è rivolta
Si sò chitate e sfiere, un silenziu s'ascolta
Hè partutu u Lione à salutà u ventu.

Una lacrima hè corsa in l'ochji d'un zitellu
Hè partutu u Lione à salutà u celu
L'anu toltu u fiatu ma hè viva a so voce
U so passu hè stampatu per disertu è per foce
Hè partutu u Lione à salutà u celu.

Di u so rughju arditu ribombenu le fole
Hè partutu u Lione à salutà u sole
Pocu impremu lu vantu di quellu chì fù cecu
Suvitendu u so cantu truveremu lu veru
Hè partutu u Lione à salutà u sole.

Sò orfagne è zergose e muntagne ribelle
Hè partutu u Lione à salutà e stelle
Issu paese hè di fette è u focu ùn si tace
Ùn sò mai e vindette à fà cresce a pace
Hè partutu u Lione à salutà e stelle

S'hè accolta a so ghjente in un silnziu piu
Hè partutu u Lione à truvà lu so diu
Sia bibbia o curanu si sceglie u so distinu
Ùn hè divina a manu à armà l'assassinu
Hè partutu u Lione à truvà lu so diu

Parolle : Federicu Poggi - Andria Fazi --/Musica: Federicu Poggi

Le rugissement de vie

Depuis les routes d'horreur et les chemins de sang
Le Lion est parti pour saluer le vent
Tous ses fiers compagnons conjuguent pleurs et
révolte
Les horloges se sont tues tant le silence s'écoute
Le Lion est parti pour saluer le vent
Une larme s'écoule dans l'oeil d'un enfant
Le Lion est parti pour saluer le ciel
Sa vie lui fut volée mais sa voix est vivante
Son pas est incrusté des déserts jusqu'aux cols
Le Lion est parti pour saluer le ciel
Les légendes nous renvoient son rugissement fier
Le Lion est parti saluer le soleil
Qu'importent les louanges des aveugles d'hier
L'écoute de son chant nous éclaire toujours
Le Lion est parti saluer le soleil
Orphelins et rageurs demeurent les monts rebelles
Le Lion est parti saluer les étoiles
Le feu ravage encore ce pays déchiré
Comme si de la vengeance pouvait naître la paix
Le Lion est parti saluer les étoiles
Son peuple est réuni dans un silence pieux
Le Lion est parti pour rencontrer son Dieu
La Bible et le Coran n'imposent pas de destin
N'est point sacrée la main qui arme un assassin
Le Lion est parti pour rencontrer son Dieu

info: http://www.voceventu.com/

dimanche 21 novembre 2010

Pyrénées - se canto

Canta u Populu Corsu - Sintineddi




Clip Canta U Populu Corsu - Sintineddi
Tali un ochju lampatu à u mari latinu
O una mani porsa à l'imperi à liventi
Un sognu maladettu d'eternu scarpiddinu
O una chjama antica chì più nimu n'ùn senti...
chì più nimu n'ùn senti

Tali i voci chì funu da culandi à l'ora
È li visi di petra chì dissinu dinò
Quidda sumina strana ch'ùn si volsi mora
È l'idea chì tandu tuttu quì principiò.

Sintineddi

Tali a mani chì vensi in tempu d'ancu à fà
È vi feci d'altura cù quiddu arti supranu
Ùn era ancu lu mondu è n'erati dighjà
Guardiani impitrati di u ricordu umanu.

Tali l'abbracciu primu chì u silenziu vi deti
È li sapienzi arcani cù li so canti immersi
Di ciò chì ùn hè storia tiniti li sicreti
Tali una citadella chì a memoria persi.

L'arcusgi - Un populu ùn hè vintu


Un populu ùn hè vintu

Un populu ùn hè vintu tantu chì lotterà
Un populu ùn hè vintu tantu chì lotterà

A forza di dice è a forza di fà
Tuttu per cunvince di a nostra indignità
A forza di dice chùn chè più nunda à fà
Chà populu vintu nimu ùn lu pò salva

A forza di lampacci unà unu in priggiò
Cun li sò basterdacci muti eranu i sgiò
U populu intimuritu ùn vulia parlà
Ascultava u banditu chì ci vole ingannà

Un populu ùn hè vintu tantu chì lotterà
Un populu ùn hè vintu tantu chì lotterà

Mà a voce di a notte ripiglia à tunà
Saetta da li monti, sempre pronte à pichjà
Quandu linghjustizia ci vole castigà
U populu, u fratellu, a santa libertà

Mà a voce di lalba ci dice di sperà
Rinasce a fratellenza fiatu di dignità
Di donnè omi arritti, per a verità
Lidea indipendenza mai ùn cascherà

Un populu ùn hè vintu tantu chì lotterà
Un populu ùn hè vintu tantu chì lotterà

Mà u sognu ùn hè mortu, a fiaccula libertà
In core dogni corsu a strada si ferà
Sadduniscenu lomi è cresce a vulintà
Di fà lunione corsa per inseme lottà

Mà u sognu ùn hè mortu, u sole luce digià
È u populu unitu ripiglia à marchjà
In pettu à lu francese, sta sola verità
Un Populu ùn hè vintu tantu chì lotterà
Un populu ùn hè vintu tantu chì lotterà

l ' arcusgi - alba nova.flv

TY ZEF Le soleil s'en fout

Dailymotion - Mon pays de Provence - André Gouiran - une vidéo Musique

Dailymotion - Mon pays de Provence - André Gouiran - une vidéo Musique

Mon pays de Provence - André Gouiran
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vendredi 19 novembre 2010

Espetarrado en Prouvènço - Chants provençaux

YouTube - Askatasunera - L'Arcusgi

YouTube - Askatasunera - L'Arcusgi
skatasunera - L'arcusgi- In vivu, a fianc'à Voi...

paroles:
Askatasunera

Quale si ? Eskualduna naiz
D'induve si ? Mendiko gizon naiz
U to paese, cumu si chjama ?
Euskadi ene herria da

Nor zara ? Eiu so corsu
Nungoa zara ? Vengu d'un paisolu
Zein da zure / Herriaten izena ?
U mo paese / Ghje CORSICA

Ripigliu : SIMU FRATELLI
ANAIAK GARA
CIRCHEMU A STRADA
ASKATASUNERA

U populu corsu / Campa di stonde amare
D'ii nostr'antenati / A lingua si more
L'usu nustrale / Di campà
Senza rivolta / Smariscerà

Baita / Nere herrian
Bainan euskara / Beti bizi da
Eskualdunak izan / Nahi dugu
Presoak etxean / Nahi ditugu

Ripigliu : SIMU FRATELLI
ANAIAK GARA
CIRCHEMU A STRADA
ASKATASUNERA

Ghje ora ava / Tutt'inseme
Per noi / Di custrui l'avvene
E di lottà / Senza piantà
Sin'à l'alba / Di a LIBERTA

Jeiki jeiki / Denak extean
Orain ibili / Gara bidean
Haurrek gurekin / Herriarentzat
Eskuz esku / Askatusunera

Le prisonnier (Je t'envie petit moineau)


Le prisonnier

Antoine Ciosi

Je t'envie petit moineau
Toi qui viens quelques fois pour me rendre visite
Perché sur l'un des barreaux
De cette minuscule lucarne à l'air si triste

Mais lorsque tu ne viens pas
J'y vois un coin de ciel, qu'on m'accorde en faveur
Et je t'attends chaque fois
A croire que maintenant, tu sais lorsque c'est l'heure

Sò imprigiunattu
E Mama si nè more
Perduna, mio Mama
Di fà ti tantu male

Je ne peux pas faire un geste
Pour aller l'embrasser une dernière fois
Que m'importe à moi le reste
Car si elle se meurt, c'est à cause de moi

Elle qui ne s'endormait jamais
Sans avoir imploré la Madone, les Saints
Elle qui avait tout donné
Pour qu'on dise plus tard, c'est un monsieur très bien

mardi 16 novembre 2010

Metaxu – Le blog de Philippe Quéau

Metaxu – Le blog de Philippe Quéau
Le loup court « encor ».
8 juin 2010


Un récent article du New York Times, « La fin du web ouvert », que l’on peut lire en français sur Framablog, suscite l’intérêt des commentateurs.
L’article compare la migration d’un nombre croissant d’usagers du web vers des applications fermées et sécurisées, telles que celles fournies par Apple sur son Iphone ou son Ipad à la grande migration des populations aisées aux Etats-Unis quittant les centres villes pour se réfugier dans des banlieues prospères, homogènes, propres et sûres.

Les métaphores valent ce qu’elles valent. Je ne suis pas sûr du tout que la planification urbaine à la sauce américaine soit une réussite totale.
Mais tant qu’à utiliser les métaphores, on pourrait aussi relire La Fontaine, maître du genre. Sa fable Le Loup et le Chien, vaut la peine d’être citée tant la langue en est belle, et tant la leçon qu’elle porte peut s’appliquer intégralement à ceux qui vantent les bienfaits de modèles fermés et sécurisés.

Je ne résiste pas au plaisir de reproduire ici cette fable qui fait l’éloge d’un modèle refusant de « donner la chasse aux gens » et qui prône la liberté de courir librement, « dans les bois » :

Le Loup et le Chien

Un loup n’avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce loup rencontre un dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli , qui s’était fourvoyé par mégarde.
L’attaquer, le mettre en quartiers ,
Sire loup l’eût fait volontiers;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le mâtin était de taille
A se défendre hardiment.
Le loup donc, l’aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu’il admire.
«Il ne tiendra qu’à vous, beau sire,
D’être aussi gras que moi, lui répartit le chien.
Quittez les bois, vous ferez bien:
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, hères, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi? rien d’assuré; point de franche lippée ;
Tout à la pointe de l’épée.
Suivez moi, vous aurez un bien meilleur destin.»
Le loup reprit: «Que me faudra-t-il faire?
-Presque rien, dit le chien: donner la chasse aux gens
Portants bâtons et mendiants;
Flatter ceux du logis, à son maître complaire:
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons:
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse.»
Le loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse
Chemin faisant, il vit le cou du chien pelé.
« Qu’est-ce là? lui dit-il. – Rien. – Quoi? rien? -Peu de chose.
Mais encor? – Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
- Attaché? dit le loup: vous ne courez donc pas
Où vous voulez? – Pas toujours; mais qu’importe? -
Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. »
Cela dit, maître loup s’enfuit, et court encor.

Publié dans InfoStructure, Mondialisation | 2 commentaires »

Par derrière « Metaxu – Le blog de Philippe Quéau

Par derrière « Metaxu – Le blog de Philippe Quéau
Par derrière
Le gouvernement doit-il avoir la possibilité de se créer des « portes de derrière » (backdoors) pour espionner l’usage d’Internet par les citoyens?
Cette question a été posée par le Center for Democracy and Technology, à la suite de la requête du FBI visant à obliger tous les fournisseurs de service Internet de créer des « backdoors ». Il s’agit de permettre au gouvernement américain de pénétrer les routeurs, les systèmes, et de donner accès à toutes les communications transitant par Internet.

De telles « portes de derrière » (qui existent sûrement déjà, d’ailleurs) sont une irrésistible invitation aux hackers, aux pirates et aux employés des centres de cyber-guerre d’autres gouvernements (comme ceux qui ont conçu le virus Stuxnet).

Plus on installe des voies de pénétration, plus ou moins secrètes et plus ou moins contrôlées, plus la sécurité de l’ensemble est réduite.

On peut d’ailleurs méditer ce qui risque d’advenir peu après. Imaginons que le gouvernement A décide d’obliger tous les fournisseurs de services, sur son territoire, à procéder à l’installation de ces « portes d’accès ». Les gouvernements B, C, D et E auront sans doute à cœur de faire de même. Etape suivante, les services de cyber-guerre tenteront de pénétrer les voies de pénétration respectives des autres gouvernements. Il vaut mieux, tout au moins en matière de cyber-sécurité, pénétrer que de se laisser pénétrer.

Dans cette sympathique et mondialisée « backroom », regorgeant de « backdoors », nous n’aurons plus qu’à serrer les fesses, et compter les points.

Le citoyen de base pourrait seulement en avoir assez et décider de se pourvoir d’outils de chiffrement. Il en existe de fort simples et très puissants, disponibles gratuitement, comme les logiciels tirés de PGP (Pretty Good Privacy).
Pour le moment, utiliser de tels systèmes n’est pas recommandé aux vrais méchants: crypter ses communications aurait plutôt tendance à attirer l’attention des services.
En revanche si tout le monde se met à utiliser de façon routinière le chiffrement, alors les vrais méchants ne seront plus que des aiguilles dans l’énorme meule de foin mondiale.

Conclusion: tout durcissement des politiques « d’intérêt national », visant à diminuer la protection de la vie privée des citoyens risque à terme de se retourner sévèrement contre l’intention initiale (avouée): assurer plus de sécurité.

A moins que l’intention (inavouée) réelle soit tout autre. Il pourrait s’agir tout simplement de donner enfin au Léviathan (proclamé par Hobbes) un pouvoir sans limites, non pas vraiment sur les vrais méchants, mais plutôt sur tout le monde.

Cette entrée a été publiée le Mardi 26 octobre 2010 à 0:47, et rangée dans InfoStructure. Vous pouvez suivre les réponses à cette entrée via son flux RSS 2.0. Vous pouvez laisser un commentaire, ou faire un rétrolien depuis votre site.

3 réponses à “Par derrière”
Tweets that mention Par derrière « Metaxu – Le blog de Philippe Quéau -- Topsy.com dit :
26 octobre 2010 à 2:17
[...] This post was mentioned on Twitter by ownicrew, Pascal Méance. Pascal Méance said: Par derrière http://bit.ly/aUYDZ0 [...]

Jean-Marc dit :
26 octobre 2010 à 13:18
Il me semble me souvenir qu’un président, sans majuscule, pas très loin des Champs Elysées pourtant, a déclaré que l’idéal serait de tout savoir sur tout le monde.

Par contre, certaines tendances récentes montrent que quand monsieur ou madame tout le monde, informé »par hasard », dit à tout le monde quelquechose concernant les quelques uns, le front et les backs offices s’activent.

De là à penser que tout le monde devrait s’y mettre pour donner un grand coup de rein dans les backdoors des quelques uns, il n’y a qu’un petit effort à faire.

Quand les gouvernements se feront prendre par derrière » Article » OWNI, Digital Journalism dit :
16 novembre 2010 à 5:10
[...] Ce billet a initialement été publié sur Metaxu, le blog de Philippe Quéau [...]

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YouTube - Natale Luciani - Hommage

YouTube - Natale Luciani - Hommage
CorsicaNustrale | 27 mars 2009
Hommage à Natale Luciani, décédé le 7 décembre 2003 dans un accident de la route en Corse.

Originaire de Tavera et d'Albitreccia, Natale Luciani est né peu après la guerre. À cette époque, la société corse traditionnelle s'éteignait doucement pour laisser la place à une société plus moderne, supérieure en confort, mais, en comparaison, sans âme, et déjà globalisée. Dans les années 1970, la Corse fait son "Riacquistu" culturel (en français : "réacquisition") : il s'agit de cette époque où les Corses prirent conscience des risques, graves, de disparition de la langue, de la culture, et de tout ce qui fait l'âme corse, et entreprirent de se réapproprier leur culture, de la maintenir en vie ; en somme, de faire quelque chose pour la Corse. Ce fut la naissance de la plupart des revendications culturelles et la naissance aussi des groupes de chanteurs corses, poussés, non pas dans un dessein mercantile, mais résolument décidé à se réapproprier leur passé pour affronter le futur.
Natale Luciani participa au principal groupe d'alors, Canta u Populu Corsu, dont le premier disque, sortit en 1975, Eri, oghje, dumane (hier, aujourd'hui, demain), qui reprenait une quantité de chants traditionnels, fut en Corse un véritable souffle de renouveau. Les albums suivants du groupe furent autant de véritables joyaux de la culture corse, alternant chants traditionnels et créations du groupe. Natale Luciani, trésorier et lun des piliers du groupe, ne se contenta cependant pas de chanter, mais écrivit également des chansons. Sa première création fut Allegria (extrait ci-dessous), qui sur un rythme entrainant, célèbre l'allégresse et la fraternité. L'époque était alors optimiste.
Comme pour la plupart des hommes de sa génération, le militantisme de Natale Luciani remonte à l'époque des études en faculté sur le continent. Étudiant militant, il rejoint le FLNC pratiquement dès sa création.Arrêté en avril 1984 pour détention d'explosifs Natale Luciani avait été présenté par le commissaire Robert Broussard, préfet délégué pour la police en Corse, comme "un personnage relativement haut placé dans la hiérarchie du FLNC". Cette affaire lui avait valu d'être condamné à sept ans de prison en mai 1985 par le tribunal de grande instance d'Ajaccio.
Peu après son arrestation, en juin 1984, un commando avait tenté de le libérer (en même temps qu'un second militant : Paul Ceccaldi) en s'introduisant dans la prison d'Ajaccio. Lors de cette tentative, qui avait échoué, le commando avait en revanche mené à bien une autre mission : exécuter dans leurs cellules Jean-Marc Leccia et Salvatore Contini, deux hommes considérés comme le commanditaire et l'exécuteur du militant nationaliste Guy Orsoni, l'année précédente.
Après sa libération, le chanteur de Canta u Populu Corsu, groupe très engagé en faveur des nationalistes dans les années 80, s'était consacré à une école de chant pour les enfants, qu'il avait fondée.
La pureté de son engagement lui avait valu un respect unanime j'usquà celui de ses ennemis politiques. Ensuite il a été l'un des pères du riacquistu culturel menée par les nationalistes corses. Sans jamais sacrifier l'aspect culturel il s'est engagé pleinement dans le militantisme clandestin et a vécu la prison.
Là il a assumé l'incarcération avec une force qui provoque l'admiration. Les gardiens de la centrale de Saint Maur se souviennent encore du rôle qu'il joua avec Pierre Albertini pour empêcher l'exécution d'otages lors dune révolte.

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Article d'Isabelle Luccioni :

Natale Luciani-Militant de la cause corse


@albertineification, "Pour être corse il ne suffit pas d'être né en terre Corse ; il faut avoir le coeur et le caractère corses, le respect de nos aïeux, la fierté de notre histoire, le culte de nos traditions. Aller à l'encontre de cette tradition, renier par de là même notre passé, jeter le blâme et l'insulte sur la mémoire de nos pères, c'est s'exclure soi-même de la grande famille corse, c'est se mettre au ban de la Patrie corse." Ces paroles ont été écrite par Xavier Paoli, un instituteur,

CorsicaNustrale il y a 2 mois

natale luciani


CorsicaNustrale
il y a 10 mois 2
Un pensamentu per Natale Lucciani. Mortu u 7 di dicèmbre 2006. Èra un omu é un militante esemplare di a causa Corsa cum'elli ci n'hè sò pochi in la lotta di o nosciu paese.

Espace perso de jean louis | Un site utilisant WordPress.com

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Yvan Colonna inghjustizia

INQUISITION

EXORCISME

lundi 15 novembre 2010

SAMBUCUCCIU D’ALANDU | Enciclopedia di a Corsica

SAMBUCUCCIU D’ALANDU | Enciclopedia di a Corsica
SAMBUCUCCIU D’ALANDU
11/11/2010
Da Diunisu Luciani
(Traduction en français par Carole Bertrand) Mais qui fut vraiment Sambucucciu d’Alandu ? Un révolutionnaire, un chef de bande, un jaloux ambitieux ou encore un traître ?
La réputation flatteuse attachée à cet homme proclamé « précurseur d’une forme de socialisme rural » en réponse à la toute puissance des « maîtres-seigneurs » de son temps ne date que des récentes années 70 à l’époque de « Main basse sur une île ». Ceux de la ‘reconquête’ (‘u riacquistu’) ne retinrent alors des annales de l’histoire corse que les seules figures de Paoli, Sampieru et … Sambucucciu, cet individu hardi et preux parti braver les potentats locaux dont il triompha en 1358 et probable inspirateur de cette ‘Terre du Commun’ devenue emblématique d’un système d’organisation et de répartition juste et équitable vu comme un âge d’or de la corse. Cette perception idéale fut reprise par la suite dans les livres ‘Vert’ puis ‘Blanc’ du Front, dans l’ouvrage ‘Autonomia’ de l’ARC. Cette surexposition de Sambucucciu comme héros de la nation corse reflète le climat idéologique de ces années post-soixante-huitardes marquées par la décolonisation et l’utopie communiste. L’heure de ces premiers temps du nationalisme moderne était aux idées révolutionnaires, au socialisme s’érigeant contre la tyrannie capitaliste et contre les possédants. Et quelle plus opportune et prestigieuse figure que celle de ce Sambucucciu, pur produit de notre histoire corse qui aurait fait plier les petits seigneurs locaux pour instaurer un société ‘du Commun’. Nous le tenions notre héros ’socialiste’ de la première heure ! Et cette fable magnifique a séduit jusqu’aux autonomistes les plus modérés pour lesquels Sambucucciu personnifiait soudain cet homme vaillant en lutte contre feus les ancêtres des chefs clanistes de l’époque moderne ! D’ailleurs dans sa trilogie « Sambucucciu, Paoli et Sampieru » datant de 1975, le groupe Canta u Populu corsu le magnifie à son tour dans sa fameuse chanson « Simu Sbanditi ».
Cette belle promotion idéologique vient d’être récemment remise en cause par les explications de A.M. Graziani lequel précise que la formulation »La Terre du Commun » n’aurait jamais existé et serait née d’une confusion avec la formule italienne « la Terra del Comune » en référence à la Commune de Gênes sous la protection de laquelle les partisans de la rébellion conduite par Sambucucciu finiront par se placer.
Dès lors, il me semble que la figure de Sambucucciu n’interroge pas seulement l’histoire et sa narration, mais qu’elle questionne également les processus d’édification d’une idéologie.
L’histoire de Sambucucciu, chef de famille et autorité majeure de son village d’Alandu, prenant la tête, en 1357, dans la région dite ‘de l’en-deçà des Monts ‘( U Cismonte), d’un mouvement de sédition mené par Francescu d’Evisa, contre le joug des petits seigneurs locaux, nous est relatée dans les chroniques de Giovanni della Grossa. Cette jacquerie volontaire et hardie qui se solda par la mise à sac des biens et la destruction des châteaux de ces féodaux tous-puissants constitue un événement capital de l’histoire insulaire.
Succédant de peu à l’hérésie des Giovannali, ce soulèvement social historique, dont attestent les séquelles consécutives aux destructions de 1358 constatées sur de nombreux châteaux de l’époque est contemporain de semblables mouvements en Italie continentale où le peuple s’empara des rênes du pouvoir de plusieurs villes. La question sociale étant primordiale en ces temps troublés, la décision de Sambucucciu, confronté au retour offensif des seigneuries dans le Pumonte – i.e l’au-delà des Monts – d’en appeler à la République de Gênes pour solliciter son aide fit l’effet d’une bombe politique. Du nom de « deditio » de 1358 [ndlr : du nom latin de 'deditio in fidem' qui consistait en principe du temps des romains en la remise solennelle par la partie vaincue ou mise en situation d'infériorité de la totalité de ses personnes, de ses biens et de ses dieux à la discrétion du peuple romain ] le pacte ainsi scellé mit l’En-deçà des Monts sous protection génoise. Par la suite, Gênes manda un gouverneur pour l’ensemble de la Corse alors qu’auparavant son pouvoir ne s’étendait que sur les seules citadelles de Calvi et de Bonifacio. Ce traité de 1358 conclu avec le consentement du peuple totalement acquis à cette perte de souveraineté donna sa légitimité à la présence génoise dans l’ensemble de l’île. C’est pour cette raison que ni Sampieru, ni Paoli, ni Gaffori, n’ont jamais évoqué le souvenir de Sambucucciu qui fut tout sauf un exemple à suivre !
Sambucucciu, un traître ?
Ni plus ni moins renégat que tous les seigneurs de la Cinarca et d’autres avant et après eux qui tout au long de l’histoire insulaire s’adressèrent à des puissances étrangères pour régler des dissensions internes et parfois même des différends familiaux. Malheureusement pour Sambucucciu, son option eut des conséquences bien plus fâcheuses que d’autres pour l’ensemble de l’île.
Un révolutionnaire ?
Dans un contexte médiéval, ce terme me paraît inopportun et déplacé. Le système de gouvernement instauré après Sambucucciu basé sur la ‘vox populi’ (‘à populu è cumunu’) donna naissance à la caste des caporaux (‘i capurali’) laquelle une fois établie finit peu à peu par se substituer aux anciennes seigneuries de l’île à la nuance près de leur allégeance officielle à l’autorité génoise. Par la suite, à l’image de l’antique système féodal, ces caporaux eurent leurs propres vassaux eux-mêmes amis des chefs de la Cinarca ou même parents de ceux-ci par des liens matrimoniaux de consolidation.
Anciens chef de bandes, caciques de village ou encore anciens vassaux de seigneurs, les caporaux furent élus par la communauté pour les représenter auprès de l’autorité génoise. Dès 1511, après la défaite et la fuite des seigneurs, ils se substituèrent aux anciens notables de l’Au-delà des Monts. Le mode électif ne date pas de l’avènement de la ‘Tarra di u cumunu’. En effet l’élection des ‘Comtes de Corse’, premiers seigneurs de l’Ile , s’opérait déjà par le biais d’assemblées ou ‘vidute’ convoquant des milliers d’âmes qui procédaient ainsi au plébiscite de ce chef suprême de la Corse. Ce même mode de scrutin qui s’appliquait également lors de la nomination des chefs de seigneuries permit ainsi à Ghjudicci di Cinarca d’accéder au rang de seigneur d’un territoire s’étendant de Celaccia à Bonifacio avant d’être à son tour élu Comte de Corse en 1264.
Quant au sentiment national, seuls les seigneurs de la Cinarca peuvent se vanter d’en avoir eu la fibre. Vincintellu d’Istria, Arrigu di a Rocca, Raffè et surtout Ghjuvan Paulu di Leca, ce sont eux les seuls vrais héros de la Nation qui se sont battus pour sa souveraineté. Et si Paoli, Gaffori et Sampiero se sont recommandés de ceux-ci dans leur lutte de libération nationale, jamais ils ne se recommandèrent de Sambucucciu d’Alandu
L’assertion selon laquelle le groupe des seigneurs de la Cinarca aurait formé une élite coupée du peuple corse découle de l’analyse erronée d’une réalité bien plus complexe. Preuve en est cette ’solution finale’ échafaudée au début du 16e siècle par Gênes qui devait régler définitivement le problème corse tout en provoquant la chute et le démantèlement des seigneuries de Ghjuvan Paulu di Leca et Rinucciu di a Rocca par le biais de la Banque de Saint Georges qui fit purement et simplement chasser de leurs terres ceux des paroisses ou pieve restées fidèles à ces seigneurs. Les régions montagneuses et loyales du Niolu, de l’Altu Taravu et de l’Alta Rocca furent les premières à pâtir de cette ‘épuration ethnique’. Les notables et le peuple ne constituaient donc pas deux groupes séparés mais bel et bien une nation formée de toutes ses composantes en lutte pour la conquête de sa souveraineté.
Par conséquent, à mes yeux Sambucucciu n’a pas plus trahi la patrie que tous ces chefs féodaux qui firent appel à Gênes pour régler leurs guerres intestines sonnant ainsi le glas d’un monde, celui de la Cinarca, au profit d’une ère nouvelle sous la domination triomphante de la République ligurienne. Bien plus que des vicissitudes sociales de son époque, Sambucucciu est emblématique d’une société claniste que ses comportements dynastiques répétés de génération en génération conduisit à aliéner sa légitimité politique à des puissances étrangères.
Sambucucciu ne fut que la face mystifiée d’un changement sociétal abusivement comparé aux mouvements sociaux contemporains italiens, mais aussi un leurre abusivement agité par les nationalistes des années 70 dans leur quête frénétique d’un ‘pré-socialisme’ qui n’eut d’original que son nom.

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Canta U Populu Corsu-L'Armata Di L'Ombra

Don't Forget Yvan Colonna

ANGELS - BLULIGHT GALLERY

mercredi 10 novembre 2010

Les bombes à sous munitions: tueuses de civils | YOUPHIL

Les bombes à sous munitions: tueuses de civils | YOUPHIL

SURRENDER - LAURA PAUSINI


I can't pretend anymore
That I'm not affected, I'm not moved
I can't lie to myself, that I'm not, always thinking of you
You make me strong
You show me I'm not weak to fall in love
When I thought I'd never need, now I can't get enough

I always made it on my own
I always thought that I would keep control
You changed everything I believe in
Now I just can't fight this feeling baby

I raise my hands and I surrender
'Cause your love is too strong, and I can't go on
Without your tender arms around me
I raise my hands and I surrender
I don´t wanna resist, 'cause your touch and your kiss
Have shattered my defenses
I surrrender

I have to admit that I
Never thought I'd need someone this way
'Cause you opened my eyes, so that I can see so much more

I always made it on my own
I always thought that I would keep control
You changed everything I believe in
Now I just can't fight this feeling baby

I raise my hands and I surrender
'Cause your love is too strong, and I can't go on
Without your tender arms around me
I raise my hands and I surrender
I don´t wanna resist, 'cause your touch and your kiss
Have shattered my defenses
I surrrender

I surrender to this feeling in my heart
I surrender to the safety of your arms
To the touch of your lips
To the taste of your kisses

I raise my hands and I surrender
'Cause your love is too strong, and I can't go on
Without your tender arms around me

I surrender
I raise my hands and I surrender
'Cause your love is too strong, and I can't go on
Without your tender arms around me

I surrender
I can't pretend anymore

I can't lie to myself that I'm not always thinking of you

mardi 9 novembre 2010

Occitània te saluda...

Dette: La solvabilité des Etats-Unis «au bord du gouffre» - 20minutes.fr

Dette: La solvabilité des Etats-Unis «au bord du gouffre» - 20minutes.fr
ECONOMIE - C'est ce qu'annonce l'agence de notation chinoise Dagong qui a abaissé la note de la première économie mondiale...

L'agence d'évaluation financière chinoise Dagong a sévèrement critiqué mardi les Etats-Unis et leur banque centrale (Fed), et abaissé la note de dette de ce pays, dont elle estime la solvabilité «au bord du gouffre».

L'agence a abaissé la note de «AA» («qualité de crédit très élevée» selon son échelle) à «A+» («qualité de crédit élevée»), avec une perspective «négative».

Dans un rapport disponible sur son site internet et extrêmement pessimiste sur la première économie mondiale, Dagong justifie l'abaissement de la note des Etats-Unis par «la détérioration de leur capacité de remboursement et le recul très fort de l'intention de l'Etat fédéral de s'acquitter de sa dette».

Diminuer sa dette par une dévaluation du dollar

L'agence juge que Washington, avec la décision de la Fed de se lancer dans une politique de création monétaire, fait délibérément baisser la valeur du dollar, décision qui «va dans la direction opposée des intérêts des créanciers».

«Par essence, la dépréciation du dollar choisie par l'Etat américain indique que la solvabilité de celui-ci est au bord du gouffre, et qu'il souhaite par conséquent diminuer sa dette par une dévaluation, conformément à la volonté nationale», ont affirmé les analystes de Dagong.

Selon eux, «les Etats-Unis pourraient être confrontés à des risques imprévisibles pour leur solvabilité sous un an ou deux».

Pour l'économie du pays, ils tablent sur «une récession de long terme».

Agence non reconnue aux Etats-Unis

L'opinion de Dagong tranche radicalement avec celle des trois grandes agences de notation américaines, Moody's, Standard and Poor's et Fitch, qui attribuent aux Etats-Unis la meilleure note possible («AAA») et soulignent la souplesse de leur économie et la stabilité de leurs institutions.

Soutenu dans son pays par le ministère des Finances et associé à l'université de Tianjin (Nord-Est), Dagong s'est vu refuser aux Etats-Unis le statut d'agence de notation reconnue, faute de remplir des conditions posées par l'autorité de régulation boursière, la SEC.

© 2010 AFP
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mardi 2 novembre 2010

La fin de l’Aide Médicale d'Etat? | YOUPHIL

La fin de l’Aide Médicale d'Etat? | YOUPHIL
La fin de l’Aide Médicale d'Etat?

Rédaction | Julie Schneider | 02/11/2010

Cette aide, qui concerne les personnes en situation irrégulière, est remise en cause par des parlementaires.

Les associations s'insurgent. Plusieurs amendements, qui pourraient restreindre l'action de l'Aide Médicale d'Etat destinée aux personnes en situation irrégulière, sont en discussion, le mardi 2 novembre, au Parlement. Youphil revient sur ce dispositif de solidarité envers les plus déminus.

L'AME, c'est quoi? L’Aide Médicale d’Etat (AME) s’adresse aux étrangers en situation irrégulière. Pour cela, ils doivent apporter une preuve de leur identité et de leur résidence sur le territoire français depuis au moins trois mois. Les bénéficiaires doivent également posséder soit une adresse postale, soit une domiciliation. Ainsi, ces personnes, qui ont un revenu inférieur à 634 euros par mois, sont prises en charge à 100% par la Sécurité sociale. Aucun frais n'est avancé, que ce soit pour les dépenses de soins à l'hôpital ou en médecine libérale. En revanche, la prise en charge des prothèses dentaires, optiques et acoustiques n'est pas assurée.

Combien de personnes en bénéficient? En 2009, 216.000 personnes étaient bénéficiaires de l'AME en France. "Mais pendant plus de 10 ans, ce nombre était compris entre 150.000 et 200.000 personnes", explique Janine Rochefort, responsable de la mission de Médecins du Monde à Saint-Denis. La raison de cette augmentation? De nouvelles lois plus restrictives sur l'immigration ont été promulguées. Selon Janine Rochefort, les demandes d’asile seraient de moins en moins acceptées. Du coup, ces personnes bénéficieraient de l’AME et non de la Couverture médicale universelle (CMU), réservée, elle, aux personnes en situation régulière.

Quel budget? L’AME, créée en 1999, est d'un budget d’Etat qui est géré par la Sécurité sociale. Les dépenses de l’AME ne représentent pas plus de 0,3% de celles de l’assurance maladie. Selon un rapport de l’Inspection générale des Finances datant de 2007, l’AME ne souffre d’"aucun abus majeur". Les dépenses moyennes, selon Pierre Henry, directeur général de France Terre d’Asile, sont équivalentes à celles d’un assuré du régime général, soit 1.800 euros par an et par personne.

L'AME, remise en question? Au Parlement, mardi 2 novembre, l’Aide Médicale d’Etat (AME) sera discutée dans le cadre de la loi de finance. Le gouvernement étudierait la piste d’une participation financière de 30 euros par an, au lieu de la gratuité en vigueur actuellement, selon Rémi Delatte, député UMP. L’AME pourrait également être limitée à certains soins. Le député UMP, Dominique Tian a déposé fin octobre un amendement pour "limiter le champ de l’AME" à trois mois au lieu d’un an pour la durée d’admission et à un "panier de soins" réduit aux soins urgents et vitaux. Enfin, selon Janine Rochefort de MDM, les députés pourraient obliger ces personnes en situation irrégulière à demander les dossiers de l'AME à la préfecture, au lieu de la Sécurité sociale.

Quelles conséquences? L’une des premières conséquences serait que les bénéficiaires accèdent aux soins à des stades encore plus avancés de la maladie. Pierre Henry, de France Terre d'Asile, juge cette mesure "contre-productive pour les finances de l’Etat". Mais au-delà du coût financier, ce débat remet en cause un système de protection de santé, qui existe depuis 1893 pour aider les personnes en situation de grande précarité. Cette discussion "représente un véritable saccage de la politique de santé publique qui repose autant sur la prévention que le soin", regrette Pierre Henry. Janine Rochefort, elle, y voit "la fin de l’AME".

SOCIAL SOINS FRANCE

Sarkozy joue la diversion militariste à Londres... contre l'UMP et l'Europe

Sarkozy joue la diversion militariste à Londres... contre l'UMP et l'Europe
Sarkozy joue la diversion militariste à Londres... contre l'UMP et l'Europe
Depuis mardi 2 novembre, les députés planchent sur le volet dépenses du projet de loi de finances pour 2011. Des voix, surtout à droite, se font entendre pour critiquer la faible ampleur des mesures d'économies avancées par le gouvernement. Nicolas Sarkozy, lui, était à Londres. Son homologue David Cameron vient de lancer une gigantesque cure d'austérité, comme les Britanniques n'en ont jamais connu depuis cinquante ans. L'exemple anglais n'est pas fameux pour le président français. Il y a trois ans, Sarkozy ne tarissait pas d'éloges sur la réussite outre Manche...




Diversion militariste...
« Accord historique » (Le Parisien ), « coopération franco-britannique renforcée » (NouvelObs.fr ), « défense commune » (Le Figaro )... A Londres, Nicolas Sarkozy ne voulait surtout pas parler comptes publics. La preuve, il a annoncé la signature ... d'un traité de défense avec le Royaume Uni. La démarche est complètement anachronique. Partout où il va, Sarkozy affaiblit un peu plus chaque jour l'idée européenne. A Londres, [Sarkozy a enterré avec Cameron la Défense européenne.]url:../../../../blogsecretdefense/Entre -Paris-et-Londres-la-nouvelle-entente-cordiale-sonne-le-glas-de-la-defense-europeenne_a2.html Le gouvernement anglais, d'ailleurs, ne s'en cache pas. Sarkozy, lui, masque cet échec européen jusqu'au bout : « Au moment où certains disent que l'Europe souffre d'un certain rétrécissement stratégique, nous montrons, Anglais et Français, que ce n'est pas le cas ». L'envoyée spéciale du Figaro exultait : « Ensemble et en quelques mois seulement, Nicolas Sarkozy et David Cameron ont réussi là où quinze ans d'efforts pour créer une vraie défense européenne, surtout menés par la partie française, avaient en grande partie échoué.» Quelle oraison funèbre !

Lors de sa conférence de presse commune avec Cameron, Sarkozy a loué son homologue anglais: « toutes les conditions sont réunies pour une relation absolument exceptionnelle entre la Grande-Bretagne et la France. » Les prédécesseurs Blair puis Brown apprécieront. Il y a quatre jours à peine, le même Sarkozy expliquait que ses priorités internationales étaient la régulation de la finance et des marchés de matières premières, la gouvernance économique européenne voire mondiale, à l'approche des G20 et G8 organisés par la France dans quelques mois. Son déplacement à Londres, nous expliquait-on, devait servir ces objectifs, comme la prochaine rencontre du président chinois à Nice jeudi et vendredi. Puis, sans crier gare, voici Sarkozy qui signe ... un accord de défense. Se prend-il pour le président Emile Loubet en 1904 ? Jouer à l'Entente Cordiale militaire à l'heure actuelle est furieusement anachronique, désuet voire inconscient. Sans rire, Sarkozy a lâché mardi : « On ne résoudra pas les problèmes du XXIe siècle avec les idées du XXe ».

Peut-être faut-il voir dans ce rapprochement inattendu (qui doutait d'une quelconque opposition franco-britannique en la matière ?) l'une des conséquences indirectes de la sévère cure d'austérité qui attend les armées françaises ? A Londres, le communiqué officiel est carrément pompeux : « nous sommes fiers de nos forces armées exceptionnelles et expérimentées, ainsi que de nos industries de défense performantes.» Ou encore : « nous sommes déterminés à jouer un rôle leader en matière de sécurité et de défense.» Sortez les tambours ! « Nous devons faire face ensemble à de nouveaux défis tels que la prolifération des armes de destruction massive et des missiles balistiques, le terrorisme, les cyberattaques et ceux qui pèsent sur la sécurité maritime et spatiale. » La sécurité spatiale ?? Fichtre ! Ben Laden veut-il frapper la lune ? « Nous n'envisageons aucune situation où les intérêts vitaux de l'une de nos deux Nations pourraient être menacés sans que ceux de l'autre le soient aussi.» Nous sommes rassurés. Français et Britanniques craignaient certainement un conflit frontalier à Eurotunnel !

Passé ce préambule ridicule, les deux hommes ont listé les contours de cet accord du XXième siècle :
- signer un Traité de coopération pour mettre en commun installations, hommes et équipement,
- « coopérer dans les technologies liées à la gestion des arsenaux nucléaires », avec la création de deux [installations communes]url:../../../../blogsecretdefense/Nucleaire -l-accord-franco-britannique-porte-sur-la-radiographie-des-explosions-actualise_a4.html , l'une en France, l'autre au Royaume Uni.
- mettre en place une « Force expéditionnaire commune interarmées adaptée à toute une série de scénarios, y compris des opérations de haute intensité.» Les Anglais voudraient-ils solidifier le soutien français aux opérations, inutiles, d'Afghanistan ?
- déployer une force aéronavale d'attaque intégrée franco-britannique pour « les 30 prochaines années.»
- développer un « plan de soutien commun » pour les futures flottes d'avions de transport A400M.
- développer « ensemble des équipements et technologies pour la prochaine génération de sous-marins nucléaires »
- évaluer la mise en commun des futures moyens de communication satellitaires pour en « réduire les coûts généraux.»

En fait, cette opération était avant tout une affaire de communication : à Londres, David Cameron vient d'annoncer une réduction de 8% du budget de ses forces armées - . Un conseiller de Sarkozy confirme : « la contrainte budgétaire qui pèse au Royaume-uni et en France est une puissante incitation à coopérer davantage.» Mais en France, l'attention était ailleurs. cette distraction britannique intéressait peu. Les députés examinent le volet dépenses du budget 2001. Certains à l'UMP critiquent la faiblesse des mesures d'économies. Sarkozy ne voulait pas laisser les commentateurs s'attarder sur une comparaison des mesures britanniques et françaises en la matière.

... pour calmer les ardeurs UMPistes
Effectivement, le discours officiel est peu clair, comme si Nicolas Sarkozy et ses proches se refusaient à dévoiler la réalité. François Baroin, ministre du budget, comme Christine Lagarde, ministre de l'économie, insistent lourdement, depuis la première présentation du projet de loi de finances fin septembre, sur des mesures qui sont finalement plus symboliques qu'efficaces : la réduction du nombre de fonctionnaires et du « train de vie » de l'Etat ne « rapportent » quasiment rien. On sait aussi que la spectaculaire diminution du déficit budgétaire en 2011 tient surtout à la non-reconduction de dépenses de relance et des investissements relatifs au Grand Emprunt (50 milliards d'euros d'économies). On sait enfin que le coup de rabot sur les niches fiscal reste modeste (une douzaine de milliards d'euros, sur la centaine attendus pour atteindre les objectifs de déficits en 2013. La question demeure : qui va donc payer le redressement des comptes publics ?

A l'Assemblée, la droite s'agace donc contre une rigueur qu'elle ne voit pas venir. Faut-il s'attendre à pire ?

Dans ses documents de présentation du budget 2011, le gouvernement insiste d'abord sur la réduction du nombre de fonctionnaires : le plafond d'emplois dans la fonction publique pour l'an prochain est fixé à 1 975 023 « équivalents temps plein travaillés » (ETPT), contre 2 019 798 en 2010. La baisse de 44 775 postes provient de 12 746 suppressions de postes issues du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite en 2011 (sur 31 638 suppressions au total en 2011, compte tenu de l'étalement des départs dans l'année), 17 650 suppressions de postes décidées en 2010, 34 175 postes transférés hors du périmètre de l'Etat (principalement vers des établissements d’enseignement supérieur devenus autonomes à compter du 1er janvier 2011 pour 28 561 ETPT, et les agences régionales de santé (ARS) en cours de gestion 2010 pour 3 616 ETPT); et une augmentation de 19 796 ETPT liés à une meilleure évaluation « technique » des effectifs réels (notamment au sein du ministère de l'Education nationale).

Le projet de budget précise que « la poursuite de l’application du principe de non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite s’accompagnera d’un retour aux agents de l’État de la moitié des économies induites par le non remplacement des départs à la retraite, sous la forme de mesures catégorielles permettant de moderniser et de revaloriser les métiers et carrières des agents de la fonction publique de l’État. » On peine à comprendre comment cette déclaration de principe se concilie avec l'absence de revalorisation du point fonction publique en 2011... Le gouvernement précise que la garantie individuelle de pouvoir d’achat «sera mise en œuvre sous la forme d’un examen de la situation individuelle de l’ensemble des agents titulaires de l’État » (cf. page 17 du dossier de presse).

Mais surtout, cette réduction du nombre de fonctionnaires ne génèrera que 200 millions d'euros d'économies en 2011, l'essentiel des 810 millions d'économies brutes étant absorbées par (1) la rétrocession de 50% des économies aux revalorisations salariales, et (2) certains mécanismes d'ajustement de salaires quasi-automatique. Le budget présenté contient deux provisions inattendues relatives à la masse salariale des agents publics: la première, sobrement intitulée « Provision relative aux rémunérations publiques » s'élève à 59 millions d'euros. La seconde, baptisée « Dépenses accidentelles et imprévisibles », s'élève à 200 millions d'euros. La loi de finances 2010 ne prévoyait que 75 millions d'euros pour l'ensemble. Le gouvernement reconnaît d'ailleurs que les réformes de retraite (2003 puis 2010) ont pour effet de retarder les départs à la retraite, et donc l'effet de ces mesures.

Le second volet d'économies avancé par le gouvernement était la réduction de 5% les dépenses de fonctionnement de l'Etat. Dans son document de présentation, le gouvernement avançait trois mesures symboliques : la diminution des surfaces occupées (à 12 mètres carrés par agent en moyen) et du coût immobilier de l'Etat ainsi que chez les opérateurs (500 000 m2 en moins entre 2010 et 2012 ; 10 millions d’euros de loyers économisés auprès de bailleurs privés; 400 millions d'euros de cessions de patrimoine), la rationalisation du parc automobile public et des logements de fonction (-7000 logements en 2011), et la rationalisation des achats des administrations.

Là encore, il semblerait que le gouvernement ait ... triché : le député UMP Gilles Carrez, dans son rapport sur le budget, reste sévère : « L’assiette de dépenses retenue par le projet de loi de finances pour 2011 pour procéder à une réfaction de 5 % se révèle très inférieure à celle retenue lors des projections réalisées pour le débat d’orientation des finances publiques.» Des 42 milliards d'euros de fonctionnement prévus au budget 2010, le gouvernement a exclu les subventions aux opérateurs (24 milliards) et le budget de la Défense (8 milliards). Restent donc 5% d'économies sur une dizaine de milliards d'euros, soit 500 millions. Mais, le rapporteur note que la prochaine organisation des G8 et G20 par la France et « les engagements pris sur la mission Justice » génèrent 400 millions de surcoût. Ne restent donc que 100 millions d'euros d'économies nettes sur ce chapitre... Auxquels s'ajoutent 100 autres millions pris sur les crédit d'entretien routier du ministère du développement durable. « au total,» note Carrez, « les crédits de fonctionnement sur le champ considéré ne sont en diminution que de 200 millions d’euros entre la loi de finances initiale pour 2010 et le projet de loi de finances 2011.»

La troisième piste d'économies avancée par le gouvernement est la diminution des dépenses d'intervention, en d'autres termes les aides publiques et sociales : l'objectif brut est de 3,7 milliards d'euros

400 millions d'euros seront pris sur les dépenses dites de guichet (i.e. versées automatiquement aux bénéficiaires dès lors que ces derniers remplissent les critères), sur un total de 38 milliards d'euros. Compte tenu des indexations et « de l’effet report en 2011 des seules prestations de guichet versées par l’État dont les revalorisations liées à l’inflation sont automatiques » qui pèsent pour 1,1 milliards d'euros, le gouvernement s'oblige à réduire de 1,5 milliards d'euros les aides suivantes :
- Suppression de l'exonération de l'avantage en nature des repas des salariés de l'hôtellerie/restauration (121 millions d'euros)
- Limitation aux structures de moins de 10 employés de l'exonération des organismes d’intérêt général dans les Zones de Revitalisation Rurale (110 millions)
- Suppression de l'exonération de 15 points des particuliers employeurs (440 millions)
- Suppression des exonérations de cotisations sociales applicables au contrat initiative emploi (9 millions)
- Réduction des exonérations de cotisations sociales accordées aux jeunes entreprises innovantes (57 millions)
- Suppression de l'exonération de la part salariale des cotisations sociales pour les salariés de moins de 26 ans, saisonniers agricoles (3 millions)
- Alignement de l'intéressement spécifique de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) sur celui du RSA (48 millions)
- Report de la date d'ouverture des droits de l'Allocation personnelle d’aides au logement (120 millions)
- Réduction de la contribution en faveur du fonds national au logement (86 millions)
- Réduction de la subvention versée au Fond national de solidarité active (200 millions)
- Réduction de la subvention au Fonds de solidarité (200 millions)
- Diminution « spontanée » des prestations aux anciens combattants (100 millions)

200 autres millions seront pris sur les dépenses d'intervention hors guichet, c'est-à-dire les aides discrétionnaires, sur un total de 21 milliards d'euros: 700 millions d'économies ou transferts, moins 500 millions d'effet d'années antérieures. Le gouvernement table en particulier sur une baisse du nombre de contrats aidés, de 400 000 en 2010 à 340 000 en 2011, puis 270 000 en 2012 et 200 000 en 2013. Laurent Wauquiez, le secrétaire d'Etat à l'Emploi doit être ravi. Pour le reste, il s'agit de transferts vers les opérateurs ou les collectivités locales et non d'économies à proprement parler.

Au final, le rapporteur UMP s'agace, trépigne et critique cette « réduction des dépenses de fonctionnement sans véritable envergure » et celle « des dépenses d’intervention à démontrer.» Nicolas Sarkozy a rechigné à écorner significativement les niches fiscales et remettre à plat la structure de l'imposition en France: « Entre 2000 et 2009, le budget général de l’État a perdu 100 milliards d’euros de recettes fiscales, deux tiers étant dus aux baisses d’impôts et un tiers aux transferts de ressources à la sécurité sociale en guise de compensation d’allègements de charges » note le rapporteur Carrez dès son premier chapitre.

Il est inquiet pour sa réélection. Ses prévisions de réduction de coûts frappent tous azimuts mais ... sans envergure. Les députés UMP auront-ils la main lourde ?

A Londres, Sarkozy pouvait bien jouer sur l'un de ses domaines présidentiels réservés, la défense, l'affaire ne faisait pas illusion. Il est plus facile de signer un accord de coopération militaire et nucléaire que de réformer la gouvernance mondiale ou redresser les comptes publics.

Ami sarkozyste, es-tu satisfait ?