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samedi 12 février 2011

En Golfe du Morbihan, drôle de vanne ! Pourtant ce n’en est ni une, ni un poisson d'Avril ! - Emmanuel Renahy sur LePost.fr

En Golfe du Morbihan, drôle de vanne ! Pourtant ce n’en est ni une, ni un poisson d'Avril ! - Emmanuel Renahy sur LePost.fr
En Golfe du Morbihan, drôle de vanne ! Pourtant ce n’en est ni une, ni un poisson d'Avril !
12/02/2011 à 09h52 | 0 vues | 0 réactions


La politique charrie toujours son lot d’originalité à chaque élection. A Vannes aux dernières élections municipales, un groupe ratisse large, constitué autour de thèmes fourre-tout très tendance dans un paysage « de gauche apolitique ». Ce groupe appelé par eux-mêmes sur leur site « c’est quoi ce truc » a donc réussi à obtenir 4 sièges. Bravo ! Qu’ils n’aient pas encore compris que 4 n’est pas égal à « majorité » est un autre point qui n’est pas à l’ordre du jour et pour lequel il ne faut pas espérer de prise de conscience salvatrice.

La pose du décor de ces passagers du vent
Ils manient la parole comme d’autres la truelle, car on manie bien ce que l’on tient, seulement des ouvriers, point chez ces défenseurs des causes nobles, sociales, humanistes, environnementales !

On ne peut pas tout avoir me direz-vous, l’important étant de posséder
- les profs pour nous former nos futures consciences.
- les designers pour enjoliver le tout agréablement (prononcer « dix-ânes-heure » pour les non anglophones)
- quelques ingénieurs pour dégripper nos mentalités rouillées.
- une pincée de formateur pour nous formater les neurones.
- une saupoudrée de métiers nobles mélangés pour nos agréables soirées crêpes champagne.
- des paysagistes certainement pour nous faire partager la culture.

Ainsi se constituent des équipes sympathiques, mélange de Vert, de Rose et comme ici à Vannes en bord d’Océan, de beaucoup d’eau, ce qui les a poussés ce Vendredi 11 Février 2011 à nous procurer une « eau vert d’rose » de manipulation politique de la pire espèce.

Citoyen témoin :
Récemment embarqué dans cette ville après des années passées à m’user les pieds sur les trottoirs du militantisme actif, associatif ou politique, je me contente aujourd’hui de regards observateurs sur une ville magnifique et agréable.
Les vieux démons sont toujours là pour me pousser à toutes les séances du Conseil Municipal.

Les éléments d’une mauvaise tragédie démocratique :
N’ayant pas l’antériorité pour la connaissance de ces politiciens-là, je n’ai pu que les voir évoluer lors de ces séances où, comme chaque citoyen français ne le sait pas assez, nous avons tous notre place. Une place de choix, car c’est une place d’écoutant et l’écoute est toujours formatrice.

Une place « d’écoute » uniquement, car il y a des règles dans notre démocratie. Règles élaborées bien naturellement par nos ainés avant nous et dûment consignées dans des tablettes officielles ! Ici ni torah, ni bible, ni coran, ni canon pali : des lois.
Les séances d’un conseil municipal, départemental, régional sont régies par ces lois.

Quelques séances m’auront brossé le tableau de ces nouveaux sauveurs de l’humanité :
Hautains, condescendants, donneurs de leçons perpétuelles, profs en mal de reconnaissance officielle, au point de se demander si les élèves de primaire leurs posent problèmes, ou ne savent plus admirer les efforts constant effectués pour apparaitre au mieux de leurs formes mannequins, pour une d’entre eux au moins. C’est difficile la politique ! Et l’art du « dix âne » c’est comme celui d’écrire un « baise c’est l’heure », cela ne s’improvise pas plus en littérature qu’en politique ou qu’ici en impolis-toques.

Chaque séance étant aussi un exercice obligé pour Monsieur le Député-maire Goulard de leur rappeler aimablement les lois qui régissent leurs conditions d’élus. Leur rappeler leurs rôles dans cette assemblée. Certes, ils débarquent d’une autre planète ! Certes il faut être accueillant ! Ceci dit, l’accueil a toutefois ses limites car, qu’ils arrivent à chaque fois avec une batterie de textes de lois imaginaires qui n’auraient pas été appliqués « pour eux » lasserait même leurs gosses de CM2.

Chaque séance est pour eux la recherche du buzz qui va faire parler d’eux, sollicitant ouvertement ou quémandant toujours du regard, la présence des journalistes. « Ont-ils bien entendu la vanne qu’ils viennent d’envoyer ? » Ce qui est quasi certain, au moins 50% on dû faire du théâtre dans leurs jeunesses ou même maintenant. Car ils sont trop fortiches sur ce côté-là ! Ou peut-être ont-ils participé à des émissions de téléréalité glauques, ces émissions où tous les coups sont permis.

Vendredi 11 février 2011
Sur les marches extérieures, je me fraye (en tout bien tout honneur) un chemin entre un groupe d’une dizaine d’enfants et d’une quarantaine de personnes banderolés, rameutées par ces élus. Au passage j’y entends une mise en bouche de la part d’une des têtes d’affiches de ces « verts-droses zippés » envers un troubadour qui se voit déjà Maire de la Ville de Vannes : « je jouis » lui dit-elle. De cette métaphore tantrique, j’en comprendrai le motif 5 minutes après.

La séance :
Le maitre en question est allé faire enregistrer auparavant vers Monsieur le Maire comme il se doit, une question orale. Comme tout le monde ne le sait pas, dans un pays civilisé régit par des textes de lois, cette question orale est abordée en fin de séance du Conseil Municipal en dernier point, dans les questions diverses. (Article L 2121-19 du Code Général des Collectivités Territoriales)

Tout le petit monde manipulé, enfants compris entre dans la salle du Conseil.
Un enfant de 8 ans, au passage dit à son père : « c’est pas intéressant » et je l’approuve en lui disant qu’à son âge il a raison. Mais je ne suis pas son père et je ne sais donc pas, moi non plus, ce qui est bon, ou pas bon, mais visiblement là, pour ce père c’est bon qu’une fois (voir sur internet le sketch de Saidou Abatcha)

Le Député-maire comme à l’accoutumée avant tout début de séance et comme partout en France, demande s’il y a des observations sur le compte-rendu de la séance précédente.

La parole est donnée au mannequin politique, classe sans sa classe. Et vas-y jeunesse qu’elle embraye sur la question orale qui doit se traiter en fin de séance dans les points divers. Si chaque enfant de son CM2 y va de sa participation personnelle et épanouissante, rajoutant à l’envi un programme à sa convenance, j’imagine l’ambiance pendant les cours cette prof des écoles.

Après deux rappels courtois mais ferme, car impossible de lui faire entendre CETTE démocratie qu’elle n’a pas elle-même élaborée avec son équipe, elle se lève en hurlant que puisqu’il n’y a pas de démocratie ici « on quitte la séance ». Et l’archi Monsieur qui se voit Maire à la place du Maire d’agiter ses bras de concertiste pour faire lever tout son petit monde de tout tout gentils couchés debout couchés, afin de quitter la séance dans le bruit. Ils liront alors leur texte prévu pour le Conseil Municipal, derrière la porte pour les « manipulés » et leurs enfants afin de les former à un rôle futur de Citoyens Responsables.

Nous ne rêvons pas, nous ne sommes pas à l’intérieur d’une secte, nous sommes bien à l’extérieur d’un Conseil Municipal !

On nous dit toujours
- qu’il est bon, pour bien dormir, de se coucher en ayant appris quelque chose dans la journée !

C’est gagné, j’ai appris ce que c’était qu’une démocratie couleur « eau vert d’rose » option « manipulation totale ». J’étais enfin serein : la démocratie Biélorusse, celle de Gbagbo faisait des émules parmi les bobos des beaux cartons, ces caricatures d’enfants gâtés des lofts parisiens.

Photo Emmanuel Renahy : « leur futur slogan électoral ? Trop pédant ! Non, sans deck ! »

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