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blog destiné à mes amis ,concerne : la Provence,l'Occitan,la Corse, la langue d'Oc, etc !!!

mercredi 12 janvier 2011

Sempreprovenco Mistral (girtabaix) | blog sur Myspace

Sempreprovenco Mistral (girtabaix) | blog sur Myspace
JE SUIS PROVENCAL ET OCCITAN !! je ne peux imaginer de me couper en deux pour faire plaisir à certains ! L'OCCITANIE EST UN VASTE PAYS DANS LEQUEL COHABITE DIFFERENTS REGIONS ET DIFFERENTES LANGUES ISSUES DE LA MEME MATRICE AVEC BEAUCOUP DE SIMILARITES !


extraits :
a reconnaissance ???? surtout pas le parisiannisme !
à relire tranquille! Provençal ou Occitan ??? un député repond !
Comme l'occitan, le provençal doit être une langue régionale à part entière

Yvan Lachaud, député du Gard, a interpellé aujourd'hui Frédéric Mitterrand, ministre de la culture et de la communication, au sujet de la reconnaissance du provençal comme langue régionale à part entière.


Dans le cadre des questions orales sans débat à l'Assemblée nationale, le député du Gard a attiré l'attention du ministre de la culture sur la nécessité pour l'Etat de reconnaître, promouvoir et développer les langues régionales dans notre pays. Après la reconnaissance dans la Constitution des langues régionales en 2008, la liste nominative des langues régionales officiellement reconnues dans la Constitution sera publiée cette année. Si certaines d'entre elles, comme le breton, le corse, le basque, le catalan, l'occitan, le picard, sont à peu près assurées d'être officialisées, il n'en est pas de même pour le provençal, alors que la langue provençale est parlée par 500 000 personnes et comprise par 1500000 personnes.


Le député du Gard a souligné l'importance du provençal, qui possède sa grammaire, ses dictionnaires réactualisés depuis le XVIIIe siècle et qui est la seule langue régionale à avoir été honorée d'un prix Nobel - honorant Frédéric Mistral en 1904 - et, de nos jours encore, de véritables chefs-d'œuvre littéraires sortent chaque année.
Il est donc normal, a rappelé Yvan Lachaud, que la langue provençale soit reconnue à part entière, et non comme un « sous-dialecte occitan ».
En réponse, le ministre de la Culture a rappelé que le provençal est considéré depuis la loi Deixonne de 1951 comme « une variété d'une langue commune – l'occitan, ou langue d'oc – qui se réalise sous différentes formes ou dialectes selon les régions ». « Ces différents parlers figurent dans la « Liste des langues de France » diffusée par le ministère de la Culture et de la Communication. Chacun d’eux possède ses spécificités, qui cependant ne vont pas jusqu’à remettre en cause l'unité de cette langue occitane. Chaque variété en est donc la forme pleine et entière, et non pas un quelconque « sous-dialecte ». Il n'est pas question pour lui de parler d'occitan à la place d'autres langues, mais, « comme on le fait pour le français ou encore l’arabe, de désigner sous une appellation commune des usages différents, mais cependant assez voisins pour former unité dans leur diversité ».


Yvan Lachaud a tenu à faire valoir que l'occitan présente une grande variabilité, avec pas moins de six dialectes, dont le provençal, l'auvergnat ou le gascon, toutes langues différentes et autonomes, et même qu'à partir du XIIIe siècle et jusqu'au début du XXe siècle, on utilisait fréquemment le terme de « provençal » pour désigner l'« occitan ».


Le député du Gard a répété son engagement de continuer à intervenir pour obtenir la reconnaissance du provençal. Une langue est une culture, une manière de penser et de vivre. Défendre les langues régionales c'est développer notre richesse cultuelle. Cet héritage que nous avons reçu, nous devons à notre tour le transmettre.

15:39 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (198) | Envoyer cette note | Tags : provençal, langues régionales
Commentaires

Bravo pour votre intervention et votre soutien... le problème vient que les rédacteurs des réponses ministérielles sont des occitanistes, recrutés au sein de la DGLFF (Délégation à la Langue Française et aux Langues de France), nommés là pour les besoins de leur cause.
Ainsi, le poitevin, le saintongeais ou le bourguignon sont reconnus par la DGLF comme" langues de France", mais pas le provençal ou le gascon, noyés sous le terme "d'occitan" !...
Le but est simple: créer une "Grande Occitanie" recentrée sur le languedoc toulousain, Nîmes étant, à ce titre - vous êtes bien placé pour le savoir... plus Provençale que Languedocienne !...
Merci encore

RemiVENTURE
Majoral du félibrige
Vice président du Collectif prouvènço

Ecrit par : Remi VENTURE | 26.01.2010

Cher Monsieur,
Continuons chacun dans notre coin à défendre des confettis de langue,et pourquoi ne pas demander,en fonction des petites différences dialectales d'un village à l'autre,à proclamer l'existence de centaines de variantes: voilà le plus sûr moyen de folkloriser,d'anéantir toute chance de prise en compte du sauvetage de nos langues, qui passe par une vigoureuse prise en charge de leur enseignement par l'éducation nationale.oui le provençal est de l'occitan,que chacun l'apprenne selon la forme qu'il a dans sa région,c'est une richesse qui nous permet de comprendre très bien ou correctement la plupart des langues latines.
Toute revendication d'une multitude de spécificités ne fait qu'apporter du miel aux ennemis des langues régionales et contredit toutes analyses linguistiques sérieuses.Je suis languedocien,tarn et garonnais d'origine,et n'ai aucun mal à comprendre toutes les formes d'occitan,de l'atlantique aux vallées italiennes,alors,s'il vous plait,ne morcellez pas notre langue en une multitude de républiques de pacotille.

Ecrit par : Michel FREJABISE | 27.01.2010

La province ou le nom des royaumes "vaincus" au "sud" , le nom qui a enfanté aussi , le mot provencal , provincial, (synonyme souvent d'arrièration culturelle) .
La provence a désigné longtemps la sud de la France et le provençal la langue qui y était parlé.
Jadis les troubadours se comprenaient d'un bout à l'autre de l'Occitanie. Ce n'est pas parceque cette langue est interdite de tout usage administratif , social , qu'elle ne dispose pas des medias digne de ce nom, et qu'elle es'est éparpillée en une multitude de petites declinaisons locales, variantes respectables de la langue mère, qu'on doit oublier son unité première , comme le disait le maître de Maillane. Qui a écrit lo tresor dau felibritge où l'on peut trouver( à condition de le vouloir) outre les variantes du gascon , du provençal, du limousin , du languedocien, du l'auvernhat , les parentés , espanholes , portugaises , italiennes, catalanes , roumaines,
c''est à dire situer l'occitan au sein de la grande famille des langues latines y compris celui du patois( au départ c'est le nom donné à toutes les langues) de l'Ile de France qui s'est imposé dans le paysage des langues d'oil.

Apprendre, se souvenir...Respecter le travail de Mistral
Sinon l'avenir se présente sous la forme de parcs regionals, mais aussi de petites réserves indiennes , où de rares individus témoigneront de la survivance d'un argot au demeurant bien sympathique, mais qu'ils sont les seuls à comprendre.
Un peu de hauteur de vue et d'esprit de synthèse, ne peut pas nuire à notre désir de sauver le Provençal, l'Occitan, Acquitan, (appelez la comme vous le voulez) c'est à dire la langue parlée encore dans le tiers sud de la Francel...
Et retrouver ainsi le sens du général et de notre histoire

Ecrit par : fabre | 27.01.2010

1 / le languedocien n'est pas l'occitan. La confusion est systématique mais elle a surtout un but politique traditionnel du nationalisme français, diviser pour régner. Je tiens à votre disposition une série de texte sur trois siècles, textes qui indiquent que l'assersion qui voudrait que le provençal soit oublié quand on parle de l'occitan est un outil plutôt obscur du FN provençal. C'est un XIXième siècle que le terme provençal désignait tout l'ensemble de la langue occitane, un dialecte désignant l'ensenmble de la langue. C'est une tradition occitane. Je vous conseille de lire le dictionnaire de la Llengua Catalana à la ligne Llemosí, dialecte de l'occità, ancian nom de la llengua catalana ; il ne viendrait à personne l'idée de dire que le catalan est du lumousin. L'objet sémantique occitan a justement pour pour but de ne pas voloriser un dialecte sur l'autre. De plus je suis d'une région ou la population parle lengadocien et se dit gascon, de plus les espaces territorials qui permette de dire que l'occitan est un ensemble linguistique, sont des espaces linguistiques plutôt assez large et difficielle à déterminer ; il suffit de regarder les études sur le sujet ... elle date, c'est vrai, mais elle date des moment que la langue n'était embourbée par ses farlaquicas franchimandas e grandament politicas.
2 / l'occitan n'est pas une langue régionale, je vous conseille de regarder un dictionnaire étymologique pour savoir ce que veux dire "région", un espace de pouvoir (si l'occitan était une langue d'una espace de pouvoir ça se serait !). De plus l'occitan est parlé sur trois États européens (Espagne, France, Italie). En Italie, c'est l'occitan (provençal) qui est officiel ; En Aran, c'est l'occitan d'Aran ; Dans les deux cas, il ne s'agit pas d'appauvrir la langue occitan, mais bien de valoriser sa diversité linguistique. Il faudra aussi un jour que certains prennent des cours de sciences linguistiques qui ne soient pas écris par les intégristes parisiens.
Je m'étonne qu'un représentant de la république à Nimes ne sache pas tout ça... Ou es-ce ontologique à la représentation républicaine de ne plus avoir la culture locale de ceux qui firent sa région politique (Robert Lafont, François Fontan) et une certaine vision de l'Occitanie (vue de Nimes), qui soit matinée de nationalisme français ?

Ecrit par : Godilhaire | 27.01.2010

Heureusement que les commentaires sont là (sauf celui de Remi Venture) pour remettre un peu de vérité...

Ecrit par : Alan | 27.01.2010

L'occitan, n'ayant pas accès ni à un médium national, ni à un enseignement généralisé, se présente sous la forme naturelle de toute langue dans le même état, c'est à dire qu'il existent des variantes (gascon, la,guedocien, provençal, auvergnat) que le mouvement occitaniste (je suis membre d' l'IEO) reconnaît, respecte et même encourage. Une confusion cependant règne entre les termes "languedocien", "langue d'oc" et "occitan", confusion entretenue de bonne ou mauvaise foi par de gens dont l'action, volontaire ou pas, millite contre les langues de France.
Je suis d'origine gasconne (Gers) et je comprends complètement n'importe quel texte en provençal de manière non équivoque.
On peut toujours diviser les langues à l'infini, on connaît quelques gasconnophones qui veulent séparer le béarnais du gascon, un peu comme si la langue parlée à Oran n'était pas de l'arabe dialectal mais de l'oranais, donc différent de l'algérois par quelques termes. Cependant les scientifiques ont tranché depuis longtemps.
Merci.
Adiu ! (je ne sais pas si vous pouvez comprendre, ça se dit dans mon quartier)

Ecrit par : LECLERCQ Jean-Marc | 27.01.2010

Cher Monsieur Lachaud,

Je salue le courage et la sincérité de votre prise de position concernant le Langue Provençale qui vous attire les foudres d'une poignée d'occitanistes dont le plus grand des désirs serait d'instaurer un jacobinisme Montpellierain en lieu et place d'un pseudo jacobinisme parisien .

J'affirme bien clairement que notre langue terradounenco est le Provençal et qu'a ce titre elle doit être reconnue officiellement par l'État et bénéficier des moyens financiers et humains pour se développer !
Voilà le prochain combat que nous vous proposons de mener ensemble .

Prouvençau parlo ta lengo, es la clau !

Jean Charles TABACCHI
Vice Président du Collectif Prouvènço

Ecrit par : Jean Charles Tabacchi | 27.01.2010

Je suis stupéfait par le culot des occitanistes !... Ils "inventent" le postulat qu'il existe une prétendue "langue occitane" et enfoncent le clou pour que tout le monde le pense !...
La Provence, ancien état souverain - ce qui n'a jamais été le cas de "l'Occitanie"...-, est beaucoup plus grande que le pays basque qui , je le sache, n'est pas "une réserve d'indiens" !... Si les Provençux sont des "Occitans", les Corses sont des "Italiens"...
Dire aux Provençaux "vous êtes Occitans que ça vous plaise ou non", me rappelle l'argumentation de Mussolini quand il avait envahi la Corse... Et encore pourrais-je parler de l'Anschluss et de l'Alsace Lorraine !...
Rien qu'à voir les réactions des lobbys occitanistes et les pression qu'ils tentent de faire subir, on comprend qu'on est sur la bonne voie !...

Ecrit par : Remi VENTURE | 27.01.2010

Monsieur Lachaut,

Je trouve votre intervention irresponsable et pitoyable. Vous cédez à un lobby haineux pour des raisons sans doute bassement électoralistes. Vous n'ognorez pas (mai peut-être l'ignorez-vous, ce serait une excuse) qu'occitan est un synonyme de "langue d'oc" et que le terme désigne la langue autochtone du sud de la France, que le terme Provençal lui-même a servi à certaines époqueet dans certains contextes, à désigner l'ensemble de la langue d'oc, que les différentes formes de cette langue : provençal, languedocien (qu'il ne faut pas confondre avec "occitan"), limousin, gascon, auvergnat, vivaro-alpin (ou "provençal alpin") ne sont pas subordonnées à un occitan unifié (qui n'existe pas), mais sont chacune une expression pleine et entière de la alngue d'oc ; que les instances dirigeantes du Félibrige et les provençaliste non-extrémistes défendent la même position sur l'unité de la langue (dans sa diversité) que les occitanistes, même s'ils préfèrent le terme "langue d'oc" à celui d' "occitan". Les terme "occitan" et "langue d'oc" ne sont d'ailleurs nullement exclusifs de "provençal", personne ne nie qu'en Provence on parle (ou on parlait" le provençal) et chacun est libre de nommer sa langue comme il l'entend. ce qui est contraire à la tradition culturelle et scientifique, ainsi qu'à l'évidence empirique et scientifique, c'est de nier le fait que le provençal soit une variété de la langue d'oc ou "occitan", laquelle langue n'est pas une langue unifiée qui se présente sous une forme unique, mais est constituée par l'ensemble de ses variétés.
En soutenant les extrémiste du Collectif Provence, vous travaillez contre le provençal en alimentant des polémique et des haines qui n'ont pas llieu d'être et qui entravent la suvegarde de la langue et rendent impossible toute politique publique sérieuse en sa vaveur.
Et je ne pense pas que vous y gagnerez des voix.

Ecrit par : Laurent ALexis | 27.01.2010

Bonjour

Il y a quelques millions de personnes extraordinaires qui vivent et travaillent en Languedoc/occitanie et qui acceptent tout à fait la pluralité et la diversité des LANGUES d'oc. Il y a quelques milliers de militants occitanistes qui n'acceptent diversite, pluralité que dans d'autres régions que la leur.

Ceci dit j'ai participé aux voeux du député Yvan Lachaux, il a le courage de sas opinions. Lui n'est pas anti Français comme certains de ces militants extrèmes que l'on trouve dans les milieux occitanistes. Yvan Lachaux defend des valeurs celles de sa région, celles d'une éducation, celles d'un comportement. Mais je rassure les virulents occitanistes, le Collectif n'est plus seul, il a signé l'Alliance des langues d'oc avec Béarnais, Auvergnats, cévenols, piémontais, une alliance pour faire valoir le droit des peuples à disposer de leur destin. Le Forum de Castèu-Reinard fera avancer enpore plus la reconnaissance du Provençal distinct de l'occitan. Le même forum dans qq jours à Paris donnera l'occasion de le dire dans la capitale. Guilhem Pepin, docteur et chercheur médieviste à Oxford présentera uno dicho: "L"Absence d'une "Occitanie" dans l'histoire, mais existence de la Provence et de la Gascogne". Nous allons continuer notre combat, sans haine, la main tendue à tous ceux qui souhaitent avancer en se respectant, pour que les langues régionales de France perdurent dans la liberté, dans la pluralité et dans la diversité.

Jean-Pierre Richard
Président du Collectif Prouvènço

Ecrit par : Jean-Pierre RICHARD | 27.01.2010

Monsieur le député,

Aujourd'hui, je suis fière que vous soyez mon député.

Je suis provençale, ainsi que mes aieux, mais depuis quelques années, j'habite Bouillargues. J'ai à coeur le respect des uns et des autres et c'est avec une réelle révolte que j'ai appris, entre autres inepties et de la bouche de plusieurs occitanistes très irrespectueux de ma langue et de mes traditions, que je ne parlais pas provençal mais occitan....

De ce jour, je me suis engagée aux côtés du Collectif Prouvènço, où je n'ai rencontré ni extrémistes, ni terroristes : seulement un rassemblement de personnes qui ont en commun l'amour et le respect de la langue, des traditions et de la culture provençales.

Je souhaite que ma langue soit reconnue en tant que telle, ainsi qu'elle le mérite et qu'elle puisse être fidèlement transmise à mes enfants.

Pour vous donner un exemple, ma fille a appris avec sa chorale un chant de Noël du provençal Nicolas Saboly : c'est devenu un chant de Noël "occitan". En quoi son appellation normale de chant provençal gênait-elle? Quel acharnement à vouloir tout araser dans une langue unique !

Pour répondre aux occitanistes qui pensent que vous perdrez ici des voix, je vous assure que vous gagnerez au moins la mienne. Et comptez sur moi pour en parler autour de moi, dans ma ville et alentours.

Encore merci pour cette prise de position juste et courageuse.

Laurence Raoux.

Ecrit par : Laurence RAOUX | 27.01.2010

Monsieur Lachaud,

Voilà pourquoi je ne suis pas occitan (voit portrait de L. Allibert ci-dessous) & je vous soutiens dans votre combat pour la reconnaissance du Provençal Dans l'échiquier des langues parlées dans le sud de la France.
De plus j'irais plus loin, je vous demanderai de faire une proposition pour le rattachement du Gard à la Future Région Provence, car le "confetti" de l'histoire qu'est la "Septimanie" est anti- économique, anti-sociale, & anti-historique.... Cela était en 1936, la volonté des régions du Front populaires....!

Je ne suis pas de votre bord politique, je suis plutôt du contraire, ce qu'il ne m'empêche de soutenir les entreprises louables, cohérentes & courageuses...
Aussi je soutiens votre action & comprend la réaction d'une population trop souvent axée sur la pensée unique, la volonté d'un seul chef (vous verrez le pédigree du premier) es suivants sont guère mieux!!! Quelqu'un à nommer R Lafont décédé, il y a peu, il semblerait que le centre S Wisenthal ait reconnu en lui un anti-sémite ?

Le débat est ouvert....

Louis Alibert :
Né à Bram (Aude), en 1884, dans une famille de paysans où l'on parlait patois.

En décembre 1912, il épousa Marie Latour (cette dernière a vendu plusieurs résistants à la gestapo française), avec qui il eut un fils, digne de sa mère, qui mourut à la guerre en 1943 en tant que volontaire sur le Front de l'est dans la LVF section française de la SS.

Il publia en 1937, à Barcelone, la Grammaire selon les parlers languedociens. Il développa ainsi la graphie dite "classique" qui devint graphie alibertine, graphie officielle de l'IEO à ce jour. Dès 1910, on connaît ce mode d'écrire le languedocien dans le félibrige, on en trouve trace dans la revue l'Estello de Valéri Bernard, il est surtout le fait de Prosper Estieu.

Durant la Seconde Guerre mondiale, Alibert s'est rangé avec son épouse, dans le camp de la collaboration, ce qui lui valut d'être condamné à cinq ans de prison à la Libération, et frappé d'indignité nationale à vie. Une enquête parue dans Lou Lugar organe officiel du PNO ( parti de la nation occitane ) en fait état, de même que la réédition de certains documents par Yves Gougaud aux éditions Aigo Vivo, qui proviennent de la même source de recherche...

Il semble qu'il ait vraiment joué un rôle actif dans la fondation de l'Institut d'études occitanes (IEO) en 1945 avec l'aide de structures stalino-cégétistes qui régnaient alors. L'IEO adopta sa norme, en se basant sur la grammaire. Le paroxysme fut atteint dans les années 70 avec le mot d'ordre "Gardarem lo Larzac" qui en fut la plus grande visibilité aux yeux du grand public.
A partir de là tout un réseau de copinage souvent fondé sur des individus membres du corps enseignant vinrent en soutien de cette structure idéologique pour qu'elle soit le seul corpus représentatif des langues d'oc. Ils envahirent tous les lieux (Télé, radio,éducation, édition, centre culturels,...) de décision pour faire valoir leur vision au détriment de toutes les autres.

A ce jour la décadence de la langue dit vivante ou originelle, fait que toutes les structures défendant les parlers d'oc se retrouvent chef d'une armée presque morte. Un pseudo union sacrée a pu avoir lieu à Béziers & Carcassonne lors de manifestations communes. Mais les troupes héritières d'Alibert ne sont jamais vraiment venues en Provence ou ailleurs en dehors de leur lieu de création en Languedoc, où elles ne représente que bien peu.
D'ailleurs par tête de pipe l'IEO n'est que bien peu, seule la visibilité de ses membres dans les différents appareils la rend viable. En fait si l'on doit résumer la vie d'Alibert & de ses "suivants", ils ne furent que des idéologues attirant les subventions pour subvenir à leurs fins. Des jusquauboutistes italiens de l'occitanisme lui ont même donné une rue à son nom dans la commune de Roccabruna en province de Cuneo.
Pour qu'une telle injure ne reste pas affichée nous allons inquiété la province de Cuneo & la région Piémont, d'une telle situation lamentable.

Alibert est mort à Montpellier en1959, que sa mémoire & sa personne soient honnies à jamais.

Ecrit par : S. Goudard de Bouzigas | 27.01.2010
7:52 Commentaire ·Aime·Visites (9)·Editer
Supprimer 19 avr. 2010
et on en est ou de cette loi !!!!! viva provencau ! libertat !
Les langues régionales dans la constitution
mercredi 23 juillet 2008, par Felibrige

Communiqué de presse

Les langues régionales dans la constitution : Le Félibrige assez satisfait de la reconnaissance des langues régionales.

En ayant voté majoritairement en faveur des textes proposés pour la réforme de la Constitution, les députés et les sénateurs ont accepté de donner une reconnaissance officielle aux langues dites régionales. La Langue d’Oc est comprise parmi ces langues et le Félibrige se montre assez satisfait de cette reconnaissance.
L’article 75-1 de la Constitution dit désormais que les langues régionales font partie du « patrimoine national de la France ».

Le Félibrige est un peu déçu que cette phrase ne se trouve pas à l’article 2 de la Constitution, mais à l’article 75, ce qui sous entend que ce ne sera pas l’État qui se préoccupera des moyens mis à disposition des langues régionales, mais seulement les Régions, en auront-elles les moyens ?

Par conséquent, logiquement, les élus devraient maintenant s’attaquer à la rédaction d’une (ou de plusieurs ?) loi précisant la place des langues régionales : dans la vie publique, dans l’enseignement, dans les médias, dans la création littéraire et artistique …

Le Félibrige, dès à présent, est prêt à apporter des éléments de réflexion pour aider à la rédaction des textes législatifs afin qu’ils correspondent globalement aux souhaits si longtemps exprimés par tous ceux qui militent en faveur des langues et cultures régionales, par les deux tiers des français favorables aux langues régionales, afin que nos langues et nos cultures puissent enfin s’épanouir dans le monde du 21ème siècle.

Bien entendu, nous sommes très reconnaissants envers les députés et sénateurs, quelle que soit leur sensibilité politique, qui depuis le début mai ont tant œuvré pour que cette reconnaissance constitutionnelle aboutisse.

Jacques Mouttet
Capoulié du Félibrige

Jean-Marc Courbet

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