La divine comédie
Hadopi, DRM et autres billevesées françaises
Korben vient de me donner une petite tranche de lol en narrant sa mésaventure. Le blogueur auvergnat raconte qu'il a voulu s'acheter un livre en ligne mais qu'il s'est cassé les dents sur la DRM. Son e:book était plombé par un joli petit verrou parce qu'il l'avait acheté en ligne sur son ordinateur et qu'il voulait le lire sur son lecteur ebooks. Pas de bol, le certificat ne reconnait qu'un ordinateur et considère que les autres ordinateurs ne sont que de vils pirates même s'ils appartiennent à la même personne. Comme dit Korben, un peu comme si vous achetiez un livre en boutique en précisant avoir l'intention de le lire dans votre sofa et que du coup, il vous soit interdit de le lire assis sur la machine à laver. N'est-ce pas que c'est drôle ? Eh oui, l'industrie française couplée au business des politiques, ça fait des ravages.
Il m'est arrivé une chose un peu semblable en cherchant à acquérir un film sur le site INA. J'ai payé en ligne 6 € pour la lecture, ne souhaitant pas acquérir le DVD gravé vu le prix d'environ 20 €. L'INA m'a obligée à télécharger un lecteur spécifique choisi par eux, l'affaire a duré 2 heures. J'ai obtenu la clé de téléchargement du film en question, mais pour la lecture bernique. Verrouillé le film était et verrouillé il est resté, et même doublement cadenassé. J'ai fini par appeler l'INA, une fille avec un ton sucré a palabré un peu, a admis qu'en effet le procédé n'était toujours pas au point et m'a restitué sur mon compte le montant de mon panier. Comme je suis têtue quelquefois, et que je veux voir ce film j'ai insisté 3 mois plus tard. Rien à faire, le film se télécharge pendant la lecture mais reste verrouillé et scellé donc illisible. J'en suis de 6 euros car je n'ai pas rappelé l'INA, de dégoût.
J'aurais dû acheter le film sans doute. Mais l'intérêt n'est pas d'acheter le film forcément. Dans le cas de l'INA, comme dans celui du vendeur de livre en ligne, l'intérêt est de démontrer que ces gens sont capables de répondre à la demande de dématérialisation des biens culturels en satisfaisant les ayants-droits et l'industrie culturelle. Les petits épiciers de la culture française ont un gros appétit et les dents longues, si l'Etat n'était pas derrière pour les soutenir il y a beau temps qu'ils auraient dû mettre la clé sous la porte vu leurs capacités à appréhender le B.A. BA du commerce en ligne.
vendredi 28 janvier 2011
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