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lundi 24 janvier 2011

De nouveaux cas de tortures - Le Journal du Pays Basque

De nouveaux cas de tortures - Le Journal du Pays Basque
De nouveaux cas de tortures

25/01/2011
Giuliano CAVATERRA
Vendredi soir, lorsque les personnes interpellées mardi dernier en Pays Basque Sud ont commencé à comparaître devant le juge Grande-Marlaska, les premières nouvelles qui ont transpiré laissaient entendre qu'elles avaient reçu un traitement «correct». Mais très vite on apprenait que sur les quatre premières à être entendues par le juge, deux avaient affirmé avoir vécu de «très durs épisodes de tortures» à base de sac en plastique sur la tête et de postures forcées. Des récits similaires ont également été faits samedi après les dernières auditions.
Iker Moreno (incarcéré) et Xabier Beortegi (libéré sans charges) ont ainsi dénoncé avoir subi la torture dite de «la bolsa» (sac en plastique sur la tête jusqu'à l'asphyxie). Moreno a ainsi expliqué avoir été ligoté dans un tapis-mousse pendant que sept gardes civils lui montaient dessus et qu'il avait un sac en plastique sur la tête. Il a relaté aussi avoir été «obligé à rester dans des postures forcées jusqu'à l'exténuation».
Son père, Txelui Moreno, un des représentants de la gauche abertzale en Navarre, qui a pu le rencontrer à la prison de Soto del Real a indiqué qu'il devait prendre jusqu'à «quatre calmants par jour» pour soulager une douleur au genou qu'il a depuis lors. Son frère Ibai a, lui, été arrêté devant l'Audience nationale et mis en examen pour «atteinte à l'autorité». Selon le récit qu'il a fait au quotidien Gara, lorsque les proches ont appris la mise en détention d'Iker Moreno, ils ont décidé de rentrer à l'hôtel. C'est alors que des policiers leur ont coupé le passage et que la tension est montée. «Ils sont venus directement vers moi et m'ont collé au mur. Au début, ils voulaient seulement me contrôler les papiers, mais un policier est venu et m'a donné un coup de poing dans le ventre et, profitant du fait que j'étais tombé, ils m'ont menotté», a expliqué I. Moreno qui a ensuite passé 24 heures au poste et sera donc poursuivi.
Avocats d'office
Fait peu habituel, les avocats d'office - aucun n'a eu droit à son avocat - de Xabier Beortegi et Iñigo Gonzalez ont dénoncé au juge que les jeunes avaient été maltraités. I. Gonzalez a également montré au juge le mot «aztnugal» qui figure dans sa déclaration et qui est une anagramme de «laguntza» qui veut dire «aide» en basque, expliquant que c'était une façon d'appeler à l'aide.
Sur les dix personnes passées devant le juge, deux ont été libérées sans charges, deux ont été libérées sous caution, et six autres incarcérées. En tout, sept des personnes arrêtées ont dénoncé des mauvais traitements.
Quant aux deux jeunes interpellés à Bayonne le même jour, ils comparaîtront aujourd'hui devant la cour d'appel de Pau qui va décider de valider ou non le mandat d'arrêt européen à leur encontre ainsi que celui visant Iraitz Gesalaga (voir ci-contre).

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