SOCIETE - Éric Zemmour a demandé leur abrogation...
Mercredi soir devant des députés UMP, Éric Zemmour a réclamé la suppression «des lois mémorielles», citant notamment la loi Gayssot et la loi Taubira, au nom de la liberté d’expression. «C'est désormais le code pénal qui régirait les règles de bienséance de la parole publique (…) On ne saurait donc plus alors dans une démocratie qui suppose un espace désacralisé où les vérités ne sont pas absolues mais relatives (...) mais dans une théocratie où une parole sacrée s'impose à la société (...) et où la justice est chargée de punir les déviances (...) les dérapages qui sont autant de sacrilèges», a-t-il expliqué aux députés UMP qui l’ont acclamé. Ce n’est pas la première fois que les lois mémorielles sont contestées, au motif principal que l’Etat ne doit pas dicter l’histoire officielle.
Il y a quatre lois dites mémorielles en France. La première a été votée le 13 juillet 1990, c’est la loi Gayssot qui vise à réprimer les propos racistes, antisémites et xénophobes et qui crée le délit de négationnisme sur le génocide juif. En janvier 2001, a été votée la loi «relative au génocide arménien de 1915», avec une reconnaissance de ce génocide. Un texte symbolique, qui ne crée aucun délit, mais qui a valu à la France une crise diplomatique avec la Turquie. Cinq mois plus tard, en mai 2001, la loi Taubira a été adoptée par le Parlement. Par ce texte, la France reconnaît «la traite» et «l’esclavage» en tant que crime contre l’Humanité et permet à des associations de se porter parties civiles lors de procès pour diffamation ou injure. Certains historiens critiquent cette loi qui fige la vision de la traite des noirs alors que le travail de recherche est loin d’être terminé. """ à suivre sue le site du journal
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