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mardi 22 mars 2011

Côte d’Ivoire : Les forces de Laurent Gbagbo ont commis des crimes contre l’humanité | Human Rights Watch

Côte d’Ivoire : Les forces de Laurent Gbagbo ont commis des crimes contre l’humanité | Human Rights Watch
(Abidjan, le 15 mars 2011) - La campagne de violence organisée menée depuis trois mois par les forces de sécurité sous le contrôle de Laurent Gbagbo et les milices qui le soutiennent s'apparente de toute évidence à des crimes contre l'humanité, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui. Une nouvelle enquête de Human Rights Watch à Abidjan indique que les forces pro-Gbagbo prennent de plus en plus pour cible les immigrés des pays voisins d'Afrique de l'Ouest dans leurs attaques incessantes contre les partisans réels ou supposés d'Alassane Ouattara, qui est internationalement reconnu comme le vainqueur de l'élection présidentielle de novembre 2010.

La crise s'est aggravée depuis la fin de février 2011, avec des affrontements entre les forces armées fidèles à Gbagbo et Ouattara dans les régions du centre et de l'ouest du pays, ainsi qu'à Abidjan, la capitale financière. Des combattants armés ont commis des crimes de guerre, notamment des exécutions de détenus ainsi que des assassinats ciblés de civils et la destruction de leurs biens, a déclaré Human Rights Watch. Les meurtres de civils par les forces pro-Ouattara, revêtant parfois une motivation ethnique ou politique, risquent également de s'apparenter à des crimes contre l'humanité s'ils devenaient généralisés ou systématiques. Personne n'a été tenu responsable de ces attaques, qui ont fait des centaines de morts, et aucun des deux camps n'a même publiquement dénoncé les exactions commises par ses propres forces.

« Il est grand temps pour le Conseil de sécurité de l'ONU d'imposer des sanctions contre Gbagbo et ses alliés directement impliqués dans les graves exactions de la période postélectorale », a déclaré Daniel Bekele, directeur de la division Afrique à Human Rights Watch. « La communauté internationale devrait également envoyer un message clair au camp Ouattara que les meurtres commis en guise de représailles feront d'eux les prochains sur la liste des sanctions. »

Avec l'aggravation des violences commises par les deux camps, les casques bleus de l'ONU et la force de maintien de la paix française doivent prendre toutes les mesures nécessaires dans le cadre de leurs mandats pour protéger les civils, a ajouté Human Rights Watch.

Le 10 mars, le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine a confirmé les décisions antérieures de l'Union africaine, de la Communauté économique des États d'Afrique occidentale (CEDEAO), de l'ONU et de l'UE reconnaissant Ouattara comme le vainqueur de l'élection présidentielle du 28 novembre et a appelé Gbagbo à se retirer. Les représentants de Gbagbo ont immédiatement rejeté la décision de l'Union africaine, menant ainsi la Côte d'Ivoire au bord de la guerre civile totale - avec des affrontements armés entre les forces des deux camps se produisant déjà quotidiennement.

Au cours d'une récente mission de 10 jours en Côte d'Ivoire consacrée aux violations de droits humains et du droit humanitaire international à Abidjan depuis la mi-février, Human Rights Watch a mené uneenquête approfondie, comprenant des entretiens menés auprès de plus de 100 victimes et témoins de graves exactions. Ce travail s'appuie sur les résultats détaillés de travaux similaires réalisés sur le terrain à la mi-janvier.

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