Un décès tragique
Marcel Lorenzoni trouve la mort le matin du samedi 24 juin 2000 dans des circonstances tragiques, alors qu’il était monté pour raisons familiales d'Ajaccio dans son village de Bastelica, où vivent son ex-femme Catherine et ses enfants, dont son fils Petru - Pierre - 22 ans.1
Lors d’une ballade improvisée à Vintusella, à 1 600 mètres d'altitude, proche de la petite station de ski du val d'Ese, il semble que le jeune homme se soit jeté dans un accès de démence sur son père et lui ai porté plusieurs coups d’un couteau qu’il portait caché sur lui.
En se défendant, ainsi que son ex-épouse qui tentait de s’interposer, Marcel Lorenzoni a réussi à s’emparer du de l’arme et à la retourner contre Petru en lui portant un coup mortel.
Marcel Lorenzoni est quant à lui mort de ses blessures en attendant les secours appelés par son ex-femme, qui ont mis plus d’une heure à parvenir dans ce secteur difficilement accessible.
Il semblerait que Petru connaissait de sérieux problèmes d’ordre psychiatrique et ait fait l’objet d’un internement en centre hospitalier un an avant les faits. Il avait également mal vécu l’incarcération de son père dans le dossier Erignac.
Le père et le fils voient leurs obsèques célébrées ensembles à la cathédrale Saint-Roch d'Ajaccio, le lundi 26 juin, a en présence de plus de 1 000 personnes en deuil, dont les principaux responsables nationalistes.
Le FLNC, dans le communiqué qui revendique l'attentat avorté de l'avenue Kléber, à Paris, le 26 juin 2000 «s'incline devant la disparition de Petru et Marcel Lorenzoni, militant de la première heure et de tous les combats».
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