Cybergendarme > Vidéosurveillance par hélicoptère du cuivre de la SNCF | NewZilla.NET

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C’est la grosse colère du week-end du président de la SNCF Guillaume Pepy : le vol de câbles de cuivre sur le réseau ferré prend des proportions alarmantes, causant retards et incidents en rafale.

Le cours du cuivre a en effet atteint, début février, les 7420 euros la tonne, avec pour conséquence d’attiser les convoitises.

Pour 2010, la SNCF, cité par l’AFP mi-février, avance le chiffre de 5833 heures de retard sur ses lignes dues à ces vols. C’est pourquoi elle a décidé de faire appel aux grands moyens.

Des hélicoptères Eurocopter

Lundi 14 février, la SNCF signait avec la Gendarmerie nationale une convention par laquelle des hélicoptères Eurocopter EC-135, souvent affectés à la surveillance de véhicules, de comportements routiers ou à la recherche de personnes depuis les airs, serviront à scruter les abords des voies ferrées et à traquer les voleurs.

Ces appareils, dont la gendarmerie est équipée depuis 2009, disposent en effet sur le patin gauche d’un puissant projecteur pour les traques de nuit (1600 Watts), avec filtre infrarouge, et embarquent du matériel high tech.

Une caméra Wescam numérique à vision infrarouge ou thermique est installée sur le patin droit, d’une définition telle qu’elle permet de repérer si, par exemple, un automobiliste a passé ou non sa ceinture de sécurité à 500 mètres de distance (c’est du moins ce que relève ce reportage ébahi de Ouest France).

Et bientôt des drones?

La caméra permet de zoomer, de lire les plaques d’immatriculation à un kilomètre, elle est associée à un système de géolocalisation GSM/GPS, à une cartographie numérique (au 1/100 000e et au 1/25 000e) et peut transmettre en temps réel des données au poste de commandement, dans l’optique de passer le relais à des équipes au sol s’il y a besoin d’intervenir.

Voilà, Guillaume Pepy peut souffler un peu. Bien sûr, les hélicoptères ont bien d’autres choses à faire en plus de la surveillance des rails, il n’y en a pas partout et par ciel bas ou temps de brouillard, il n’est pas certain qu’ils puissent sortir. Mais bon, le président de la SNCF a d’ores et déjà fait savoir qu’il voulait aussi des drones…