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blog destiné à mes amis ,concerne : la Provence,l'Occitan,la Corse, la langue d'Oc, etc !!!

vendredi 30 décembre 2011

Chansons Bigourdanes

Chansons Bigourdanes

Chansons de la Bigorre et des Pyrénées

Le refuge

Je sais dans la montagne,
Un refuge perdu
Qui se mire dans l'eau claire
Des lacs verts d'Orgélu
Ouvert aux quatre vents
Aux montagnards perdus
Qu'il fait bon s'endormir
Au refuge le soir
Près du feu qui s'éteint
Au pays des isards
Je sais dans la montagne,
Un refuge perdu
Entouré d'asphodèles
De sapins chevelus
Une histoire d'amour
A commencé là-bas
Quand une nuit d'octobre
J'y ai dormi près de toi
Ton cœur est mon refuge,
Et tes yeux sont pour moi
Ces lacs verts ou se mire
L'amour que j'ai pour toi
Et dans ma solitude,
J'y viens chercher souvent
Un soupir qui rassure
Un regard apaisant

Edmond Duplan



Montagnes Pyrénées

Halte là, halte, là halte là
Les montagnards, les montagnards
Halte là, halte là, halte là
Les montagnards sont là
Les montagnards (bis) les montagnards sont là.
Montagnes Pyrénées vous êtes mes amours
Cabanes fortunées vous me plairez toujours
Rien n’est si beau que ma patrie
Rien ne plaît tant à mon amie
OH ! montagnards (bis) chantez en cœur (bis)
De mon pays ( bis ) la paix et le bonheur.
Laisse là tes montagnes, disait un étranger
Suis-moi dans mes campagnes
Viens ne soit plus berger
Jamais, jamais, quelle folie
Je suis heureux dans cette vie
J’ai ma ceinture (bis) et mon béret (bis)
Mes chants joyeux (bis) ma mie et mon chalet.
Sur la cime argentée de ces pics orageux
La nature domptée favorise nos yeux
Vers les glaciers d’un plomb rapide
J’atteins souvent l’ours intrépide
Et sur les monts (bis) plus d’une fois (bis)
J’ai devancé (bis) la course du chamois.
Déjà dans la vallée tout est silencieux
La montagne voilée se dérobe à nos yeux
On n’entend plus dans la nuit sombre
Que le torrent mugir dans l’ombre ?
Oh ! montagnards (bis) chantez plus bas (bis)
Thérèse dort (bis) ne la réveillons pas



Se Canta

Devath ma finèstra,
i a un auseron,
Tota la nueit canta,
Canta sa cançon.

Se canta, que canta,
Canta pas per jo,
Canta per ma mía,
Qu'ei auprès de jo !

Aqueras montanhas,
Que tan hautas son,
M'empeichan de veser,
Mas amors on son !

Se canti, jo que canti,
Canti pas per jo,
Canti per ma mía,
Qu'ei auprès de jo !
Se sabi las veser
On las rencontar
Passeri l'aigueta
Shens paur de'm negar

Aqueras montanhas,
Que s'abaisheran,
E mas amoretas,
Que pareisheran

Se canta ...



De cap tà l'immortèla

Sèi un país e ua flor,
E ua flor, e ua flor,
Que l'aperam la de l'amor,
La de l'amor, la de l'amor,
Haut, Peiròt, vam caminar, vam caminar,
De cap tà l'immortèla,
Haut, Peiròt, vam caminar, vam caminar,
Lo país vam cercar.
Au som deu malh, que i a ua lutz,
Que i a ua lutz, que i a ua lutz,
Qu'i cau guardar los uelhs dessús,
Los uelhs dessús, los uelhs dessús,
Que'ns cau traucar tot lo segàs,
Tot lo segàs, tot lo segàs,
Tà ns'arrapar, sonque las mans,
Sonque las mans, sonque las mans,
Lhèu veiram pas jamei la fin,
Jamei la fin, jamei la fin,
La libertat qu'ei lo camin,
Qu'ei lo camin, qu'ei lo camin,
Après lo malh, un aute malh,
Un aute malh, un aute malh,
Après la lutz, ua auta lutz,
Ua auta lutz, ua auta lutz…

Paraulas e musica : Nadau



Quan vos ganhar...

Quan vòs ganhar, pastoreta charmanta
Quan vòs ganhar, per gardar lo bestia ?

Un pàr d'esclops, un davantau
E cent escuts, mossur que'm cau (bis)

Aquò qu'ei trop, pastoreta charmanta
Aquò qu'ei trop, ta gardar lou bestia ?

S'aquò èi tròp, per ço qu'im cau
Qu'en tirarèi lo davantau ! (bis)

Atau va plan, pastoreta charmanta
Atau va plan, que podem ha l'aha.

Si atau va plan, tòcat la man
E que m'en bai per gardar lo bestia ! (bis)

Escota drin, pastoreta charmanta,
Escota drin... jo que't bòi maridar

Ta lèu, ta lèu... ta'm maridar
Deichat-me au mens lo temps d'i pensar ! (bis).

E si as pensat, pastoreta charmenta
E si as pensat, desempuish lo printemps ?

Pas trop, pas trop, mossur, pas trop
Qu'ei un galan charmant e jòenot ! (bis)

E d'on ei donc, e d'on ei donc, pastoreta charmanta
E d'on ei donc, aquet uros gojat ?

Qu'ei vòste hilh, que ditz m'aima
Qu'ei vòste hilh e que'm vou esposa (bis).

Atau va plan, pastoreta charmanta
Atau va plan e la nòce vam ha ! (bis).

Mercé, mercé meste onorat
Un arré-hilh dans un an que'n aurat !



Nicolas

Où vas-tu de ce pas Nicolas ?
Où vas-tu de ce pas ?
Tu fais la triste mine
Tu sembles pénitent
As-tu quelque maladie
Quelque languissement. (bis)
Oui j’en suis bien fâché mon copain,
Oui j’en suis bien fâché
J’ai épousé une femme
Il n’y a que quatre mois
Elle s’est mise à accouchée
De deux enfants à la fois. (bis)
Tu as bien mal compté mon copain
Tu as bien mal compté
Quatre mois de journées
Quatre mois de nuits
Un mois de matinée
Voilà le temps accompli. (bis)
Tu as bien des raisons mon copain
Tu as bien des raisons
J’ai trop maltraité ma femme
A grands coups de bâton
Allons courons au plus vite
Lui demander pardon. (bis)
Vas-t’en tirer du vin mon copain
Vas-t’en tirer du vin
Et du meilleur de la cave
Vas-t’en tirer du vin
Buvons à la santé
A la santé du voisin. (bis)



Derrière chez nous

Derrière chez nous, il y a une montagne
Moi mon amant nous !a montions souvent (bis)
Déri, déra
En la montant, nous prenions de la peine
En descendant mille soulagements
Le mal d'amour est une maladie
Le médecin ne peut pas la guérir
Pour faire l'amour il faut savoir le faire
Très peu parler et beaucoup caresser
Dans mon jardin le rossignol y chante
Chaque matin à la pointe du jour
Et il me dit dans son si doux langage
Les amoureux sont souvent malheureux
L'herbe du pré qu'elle est tant souveraine
l'herbe du pré peut pas la soulager
Mon cher amant que veux-tu que j'y fasse
On me défend tous les jours de t'aimer
Un autre amant est venu à ta place
Toi reviens y en tu seras le premier



Petit Pierre

Avance un peu, mon petit Pierre
Toi qui ne peut plus faire un pas
Vois-tu là-bas cette chaumière?
Allons, Pierre, pressons le pas
Vois-tu cette chaumière?
Oui je vois la chaumière
Qu'on aperçoit là-bas
Qu'on aperçoit là-bas
Là-haut, là-bas
Là-haut, là-bas
Là-haut, là-bas sur la montagne
Sur la montagne c'est le vrai bonheur
Là-haut, là-ba,s sur la montagne
Sur la montagne, c'est le vrai bonheur
Vois-tu là bas le clocher du village?
Qui semble s'avancer vers nous
C'est là le terme du voyage
Allons frère, dépêchons-nous!



Là-haut sur la montagne

Là-haut sur la montagne
Là-haut sur la montagne,
J'ai entendu pleurer.
C'était la voix de ma compagne,
Je suis monté la consoler.
" Eh ! Qu'avez-vous la belle
Qu'avez-vous à pleurer ?
- Ah ! Si je pleure, c'est de tendresse
Et de regret d'avoir aimé. "
" Aimer n'est pas un crime,
Dieu ne le défend pas.
Faudrait avoir l'âme bien dure
Pour ne jamais avoir aimé.
Les moutons dans la plaine
Sont en danger du loup,
Mais vous et moi, jeune bergère,
Sommes en danger que de l'amour.
Les moutons vivent d'herbe,
Les papillons de fleurs,
Mais vous et moi, jeune bergère,
Nous ne vivons que de langueur.
Il y a trois choses au monde,
Trois choses à désirer,
Or, ni argent, mais paix sereine,
Une épouse et du bon vin.
Or, ni argent, mais paix sereine,
Une épouse et du bon vin,
De ce vin blanc qui brille au verre
Et fait les hommes sans chagrin. "



Sur les bords de l'Adour

J'ai dans mon cœur la nostalgie
De mon pays, de mes amours,
J'entends encore la symphonie
Du vent qui passe et de l'Adour
Sur la colline, les bergères
Aux grands yeux noirs et délurés
Evoquent d'une voix légère
Le charme des beaux soirs dorés.

Sur les bords de l'Adour,
Pareilles aux libellules,
L'âme des troubadours
Descend au crépuscule.
Et l'on entend parfois
Des voix mélodieuses
Chanter comme autrefois
Romances et berceuses.
A la gloire, à l'amour, Sur les bords de l'Adour (bis)

Comme il fait bon dans la prairie
Couchés à l'ombre des sorbiers
Et le soir, quelle griserie
En rêvant sous les magnoliers.
Toutes les nuits, le ciel scintille
Les cœurs sont prêts à se donner.
Dans tous les yeux, du feu pétille
On se rapproche pour s'aimer

Sur les bords de l'Adour,
Pareilles aux libellules
L'âme des troubadours
Descend au crépuscule.
On chante, nuit et jour
Sous le ciel de Bigorre
Le bon vin et l'amour
Et la vie qu'on adore,
Car on aime toujours, Sur les bords de l'Adour (Bis)



Liberté

Sur ces monts orageux, j'ai bâti ma chaumière
Et près des noirs sapins j'ai toujours habité.
J'y vis comme l'aiglon, tranquille dans son aire
Là je n'ai qu'un désir ! c'est la liberté.
Liberté, liberté chérie
A toi mon coeur, à toi ma vie,
Liberté, liberté chérie
A toi l'aurore et le soir de mes jours
O montagnard, ô montagnard (bis)
Sois fidèle toujours.
Si partout sous mes pieds dans la vallée profonde
Les grands flots menaçants courent dans la cité
Si j'entends sous mes pieds la tempête qui gronde
Ici le ciel est bleu : c'est la liberté.

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