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samedi 21 janvier 2012

L.I.E.S.I.

L.I.E.S.I.

Les surprises de “Sarkoléon”… quelle bassesse !

Le président de la République est passé à un autre stade d’explication sur sa manière de voir la crise et de la « gérer ». Après avoir qualifié de « menteurs » ceux qui demandent le rejet des règles de la mondialisation, de la remise en cause des règles de la dérégulation financière, il annonce la couleur.

Lors d’une visite des salariés du fabricant de fers à repasser Calor, N. Sarkozy reprend le discours d’autres politiciens dans l’air du temps. Comme ces gens n’ont pas de solution autre que de garder le système à fabriquer du chômage et des crises en cascade, on fait un peu de « populisme ».
« Il faut que l’on continue à produire en France, on n’a pas le choix », affirme le président qui vient de flairer une bonne idée pour amadouer le citoyen lambda. Il a fait le contraire depuis qu’il est à l’Elysée, mais là, le discours change. Il faut maintenant vendre du « rêve » et de « l’espérance ».

Il faut reconnaître le talent du personnage : un opportuniste, maître dans l’art de la duperie.
Mais là n’est pas le plus important. Le président Sarkozy a surtout dit : « D’ici la fin du mois, des décisions extrêmement lourdes seront prises, concernant vos emplois et votre vie quotidienne ». Là est l’essentiel…

Définition de Sarkoléon par Victor Hugo

« Que peut-il ? Tout. Qu’a-t-il fait ? Rien.
Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l’Europe peut-être. Seulement voilà, il a pris la France et n’en sait rien faire.

Dieu sait pourtant que le Président se démène : il fait rage, il touche à tout, il court après les projets. Ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c’est le mouvement perpétuel ; mais, hélas ! cette roue tourne à vide.

L’homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère, est un carriériste avantageux. Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l’argent, l’agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort. Il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse.

Quand on mesure l’homme et qu’on le trouve si petit et qu’ensuite on mesure le succès et qu’on le trouve énorme, il est impossible que l’esprit n’éprouve pas quelque surprise.
On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l’insulte et la bafoue!

Triste spectacle que celui du galop, à travers l’absurde, d’un homme médiocre échappé . »

Victor HUGO, dans « Napoléon, le petit » (Réédité chez Actes Sud)

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Publié par le 21 janvier 2012 dans Non classé

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