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samedi 30 juillet 2011

Rodez / Estivada : Lou Dalfin enfin ! - occitan

Rodez / Estivada : Lou Dalfin enfin ! - occitan
Rodez / Estivada : Lou Dalfin enfin !
En direct de l’Estivada 2011 à Rodez le 30 juillet 2011
Lou Dalfin enfin !
Ce fut une bien belle journée pour les militants du P.N.O présents au stand de l’Estivada. Un apéritif festif chanté par les Pagalhós a attiré beaucoup de monde. Il faudra prévoir plus large pour les vins du pays car ils ont été vite épuisés. Les boissons, c’est bien connu, attirent plus que les écrits politiques mais facilitent les échanges.

Et puis nous avons eu la visite de Sergio Berardo, l’ami de Fontan et du P.N.O. Quelle chaleur dans nos retrouvailles ! Il nous a acheté deux cartes d’identité occitane, une pour lui, une pour son fils âgé de trois ans. Nous attendions tous le concert du Dalfin et Sergio nous avait demandé de venir devant la scène avec des drapeaux occitans.

Peu avant 23 heures, brandissant des drapeaux occitans et le drapeau du P.N.O, nous nous sommes frayés un chemin dans la foule. L’ambiance était déjà chaude et les gens de la sécurité tendus. Sergio est arrivé sur scène. Il voulait voir des drapeaux ondoyant, il en a vu.

Tout de suite, j’ai été saisi par les chansons et la musique. On n’aime ou on n’aime pas le rock, occitan de surcroit, mais on ne peut que communier quand Sergio clame sa fierté, notre fierté d’être Occitans, quand il clame que nous avons un hymne national occitan, non pas la Marseillaise dont on n’a rien à foutre (dixit) mais le Se canta.
Ce Sergio c’est une bête de scène, il court, il danse, il fait le pitre. C’est un déferlement sonore de cornemuse, d’accordéon, de guitares, de violon (joué par une jeune fille mignonne à croquer ce qui ne gâte rien.) Le niveau sonore est un peu trop élevé pour les oreilles de certains de nos militants mais moi je me crois revenu à l’âge de vingt ans. Je finis par fatiguer à force de brandir et de faire tournoyer mon drapeau mais je reste dans l’extase, non le mot n’est pas trop fort. En plus, plus nationaliste comme discours tu meurs.

Quand le moment du Se canta arrive, Sergio veut que nous chantions avec eux et que nous montions sur la scène, ce qui ne plait guère à la sécurité. Certains réussissent à franchir les barrières et à monter sur la scène mais d’autres, dont moi, sont refoulés par la sécurité. Quel Se canta ! A pleurer de joie. Ce n’est pas fini pour autant et les chansons ou airs de danse défilent.

La fête finit par s’achever vers 1 heure et demi. Je suis épuisé mais heureux. Encore une embrassade avec Sergio, une bière pour étancher une soif inextinguible et nous allons nous coucher. Je suis regonflé à bloc. Merci Sergio, tu nous montres le chemin, la libertat qu’ei lo camin.
JP Hilaire, co-président du P.N.O


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